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Pterophyllum altum, le scalaire altum

Sommaire :

Présentation

Le scalaire haut Pterophyllum altum est un poisson d'eau douce recherché en aquarium pour sa forme majestueuse qui le différencie du Scalaire commun. Ce cichlidé d'Amérique du Sud, de bonne taille, demande un volume d'élevage d'au moins 450 litres pour le bien-être d'un groupe de 6 poissons.

Pterophyllum altum = Scalaire altumPterophyllum altum = Scalaire altum

Description

Longueur :
15,0 → 18,0 cm
 Espérance de vie :
8 → 10 ans
 Origine géographique :
Colombie, Venezuela

Le scalaire altum Pterophyllum altum suscite les discussions pour la taxonomie. En effet, Léonard Pterophyllum Schultz, en 1960 et 1967, s'est trouvé confronté à une situation : la rareté, dans les collections, de séries types de spécimens sauvages correctement étiquetés, incluant même, toutes proportions gardées, l'espèce la plus commune avec P. scalare. L'espèce est originaire d'Amérique du Sud, présente en Colombie et Venezuela.

En aquariologie, Pterophyllum altum est régulièrement, à des fins systématiques, discuté sur la base de spécimens d'aquarium, généralement dépourvus de localités d'origine précises et qui après un plus ou moins long séjour en captivité, peuvent présenter diverses modifications morphologiques ou de morphométrie. Les Cichlidés et les Characoïdes, entre autres, ont souffert de ces pratiques (le cas de Pterophyllum eimekei, par exemple). Le prix d'un Pterophyllum altum sauvage est élevé : 35 à 45/aquabdd/pho pour un poisson, surtout avec une origine géographique connue comme l'Orénoque ou Puxurituba. Toutefois, le coût dépend de la taille des individus.

Historique de l'espèce Pterophyllum altum

Zeus scalaris fut décrit du Brésil par Lichtenstein-Schultze, en 1823. Cuvier (in Cuvier et Valenciennes, 1831) attribue provisoirement cette espèce au genre Platax : "Nous devons placer ici comme pierre d'attente la description d'un petit Poisson du Brésil, qui s'est trouvé dans la collection de Bloch, au Musée de Berlin, avec le nom de Zeus scalaris, mais qui ressemblerait plutôt à un Platax bien qu'il ait aussi des caractères de nature à en faire un genre particulier lorsqu'on le connaîtra mieux. Malheureusement son état de mutilation ne nous permet pas d'en rendre la description complète". En 1840, Heckel fonde le genre Pterophyllum, avec pour espèce-type scalaris, du Rio Negro, corrigé en scalare (en accord avec Pterophyllum qui est neutre) à partir de Günther (1862).

Entre temps, Castelnau (1855) a fondé le genre Plataxoides, avec pour espèce-type dumerilii, de la région de Pari (aujourd'hui Belém), qui est un synonyme récent de Pterophyllum. Plataxoides fut cependant utilisé par Gosse, en 1963, pour sa nouvelle espèce leopoldi, du Rio Solimoes, en estimant, à tort, que Pterophyllum était pré-occupé.

Aquariologie de P. altum

La forme Pterophyllum altum fut introduite en Allemagne dès 1950 (G. Sterba), mais il semble que l'importation en ait été pratiquement suspendue jusqu'en mai juin 1972, date à laquelle des spécimens sont présentés dans des Aquariums publics ("Exotarium" du Jardin zoologique de Francfort) et quelques-uns peuvent être acquis par des amateurs (Meier-Btike, 1975). En raison d'une forte demande, les importations progressèrent en Allemagne, atteignant environ 300 individus par saison de pêche pour un importateur (Fuchs, 1979). En France, Pterophyllum altum est devenu moins rare à la suite d'importations directes de Colombie (Bogota); 5 spécimens sont ainsi parvenus à A. Charrier, à l'état juvénile (environ 50 mm LT), en octobre 1980. S'agissant de juvéniles, la connaissance de l'origine géographique est indispensable pour une détermination fondée sur l'aspect superficiel de spécimens vivants. Il a été noté de plus une tendance à confondre " altum " et " scalaires sauvages ", ces derniers pouvant naturellement provenir de régions très différentes.

Origine géographique du scalaire élevé

Les 15 spécimens types ont été collectés dans le Rio Atabapo, haut Orénoque, par Chaffanjon; signalé aussi du Rio Orinoco et du Rio Casiquiare. Ces stations sont apparemment isolées de celles qui ont fourni les deux autres espèces (scalare, dumerilii), ces dernières étant souvent sympatriques, mais il existe en réalité de nombreuses communications entre le système du Rio Negro et celui de l'Orénoque et donc la possibilité de contacts qui ont permis une intergradation des types " scalare " et " altum " (cline).

En étudiant des récoltes d'Iragape Anapichi et Iragape Apania, sur le haut Rio Negro, W.E. Burgess (1976) a constaté que l'identification de 9 spécimens était incertaine, car ils étaient en fait intermédiaires entre scalare et altum. Au delà d'Iragape furent pris 6 individus correspondant davantage à altum, ceci confirmant la progression des caractères le long du fleuve. La conclusion de Burgess est que altum représente l'aboutissement d'un cline des populations de scalare du Rio Negro et n'est pas valide en tant qu'unité taxonomique.

L'idée d'une "série" avait déjà été exprimée par Pellegrin (1929) : "les trois espèces actuellement connues constituent les termes d'une série : le Ptérophylle d'Eimeke est le plus voisin du genre Heros et du genre Cichlasoma d'aspect ordinaire...; le Ptérophylle scalaire est une forme moyenne à corps déjà plus haut; le Ptérophylle élevé, chez lequel la hauteur peut dépasser la longueur, représente le type le plus différencié". L'espèce unique actuellement admise nous apparaît ainsi comme très variable, en fonction de son immense habitat.

Taille de Pterophyllum altum

Comparable à celle des P. scalare typiques, le plus souvent un peu plus faible (G. Sterba). Les types mesuraient 60 à 95 mm (LT) et aucun des spécimens sauvages étudiés par Schultz ne dépassait 79 mm LS (42 à 75 mm pour les autres); dans le même travail, les scalare ont 17,5 à 101 mm. En captivité, selon Meier-Bôke (1975), altum atteint 11 à 12 cm de long (LT) et 22 à 24 cm de haut à 2 ans 1/2 ou 3 ans.

Un groupe de poissons adultes de l'espèce Pterophyllum altum :
Groupe de scalaires Pterophyllum altum adultes
Ce groupe de Pterophyllum altum arrive chez un exportateur, la main dans l'eau permet de se rendre compte de l'imposante taille de ces poissons !

Description morphologique et anatomique du scalaire altum

Dans la description originale, Pellegrin distingue la nouvelle espèce de scalare "par sa forme plus élevée et ses écailles notablement plus petites"; il note aussi les longs filaments qui prolongent certains rayons de la dorsale, de l'anale et de la caudale; plus tard (1929), il propose un tableau de détermination basé aussi sur des caractères extérieurs et donc d'un usage facile pour tout observateur.

1. Hauteur du corps 1 fois 1/8 à 1 fois 1/6 dans la longueur, sans la caudale. Dorsale formée de 11 à 13 épines et de 23 ou 24 rayons mous. Anale de 5 à 7 épines et de 24 à 27 rayons mous. Écailles en nombre de 34 à 40 en ligne longitudinale, 9 ou 10 entre la dorsale et la ligne latérale, de 23 à 26 entre la ligne latérale et le milieu du ventre. Profil antérieur assez régulier, arrondi, sans encoche bien marquée au-dessus de l'oeil Pterophyllum scalare Lichtenstein-Schultze.

2. Hauteur du corps 7/8 à 1 fois dans la longueur, sans la caudale. Dorsale formée de 12 à 13 épines et de 28 à 29 rayons mous. Anale de 5 à 6 épines et de 28 à 32 rayons mous. Ecailles au nombre de 41 à 47 en ligne longitudinale, de 14 à 16 entre la dorsale et la ligne latérale, de 31 à 34 entre la ligne latérale et le milieu du ventre. Profil antérieur se relevant brusquement au niveau de l'oeil, au-dessus duquel existe une sorte d'encoche Pterophyllum altum Pellegrin Schultz (1967) ajoute le nombre de vertèbres (30), bien que celui-ci soit compris dans les limites de la variation de scalare (27 à 31, maximum 29).

Enfin, la carte établie par Burgess (1976) met bien en évidence la variation progressive du nombre des rayons mous de la dorsale et de l'anale, et des rangées d'écailles, les types d'Altum atteignant seuls la moyenne de 42,6 (40 à 47 rangs). Le patron de coloration ne diffère pas de celui de scalare. Les macules sombres (de rougeâtre à brun foncé) qui parsèment, du côté dorsal, les intervalles clairs de part et d'autre de la 2ème bande principale, existent aussi chez certains scalare sauvages; elles manquent au contraire chez les spécimens jeunes, tels ceux photographiés ici, qui n'ont acquis cette ornementation qu'après 6 à 8 mois d'élevage.

Pellegrin, en 1923, a dessiné l'altum :
Planche morphologique de Pterophyllum altum
La planche originale, en dessin noir et blanc, de Pellegrin en 1923 du poisson Pterophyllum altum montre un spécimen historique.

L'encoche située au niveau de l'oeil et qui va de pair avec le museau "retroussé" existe aussi chez des scalare en particulier du haut Rio Negro. La photo de présentation de la fiche montre de jeunes scalaires de l'Orénoque importés de Bogota.

La possession de poissons en aquarium requiert une approche éthique et responsable pour respecter les animaux.
L'acquisition de poissons pour maintenance en aquarium ne doit pas se faire sur un coup de tête (achat impulsif). Il est essentiel de s'informer sur les besoins spécifiques des espèces (qualité eau, dimensions aquarium, comportement, alimentat). Seuls les poissons ayant des exigences similaires en matière de qualité d'eau devraient être maintenus ensemble dans un même aquarium.

Paramètres

Volume d'eau :
≥ 450 litres
 Température eau :
26 → 31 °C
 pH :
5,0 → 6,5
 Dureté GH :
1 → 5

Les conditions d'élevage ne diffèrent pas essentiellement de celles qui sont recommandées pour tous les Pterophyllum. Meier Bôke a utilisé un bac de 1,20 m (250 litres), bien planté, une eau très douce <5–12 TH degrés français, conductivité 100 à 200 µS/cm), un pH de 5,8 à 6,5, une température de 25 °C en hiver et de 27–28 °C en été, une filtration mécanique et biologique. Un tube ultra-violet de faible puissance dans le filtre extérieur et un ozoniseur (8 mg/h) apportent une sécurité supplémentaire.

Les maladies à envisager avec l'altum

Meiet-Bôke a décrit longuement une affection non identifiée (? forme d'ichthyosporidiose), contagieuse, caractérisée par l'apparition sur le corps ou les nageoires d'ulcérations qui ne cicatrisent pas. Les malades deviennent très sombres, ne s'alimentent plus, respirent vite, présentent une exophtalmie unilatérale ou bilatérale et une perte d'équilibre précédant la mort d'un ou deux jours. La thermothérapie (choc thermique jusqu'à 32 °C) a été impuissante.

Comportement

Nombre d'animaux :
Grégaire (> 6)
 Niveau occupé :
Milieu

Ces grands poissons méritent un aquarium d'au moins 60 cm de haut avec 50 cm d'épaisseur de couche d'eau et 150 cm de longueur de façade. Un aquarium d'au moins 450 litres semble impératif pour éviter des problèmes de nanisme ! Pour rappel, les scalaires se conservent en groupe de 5–6 individus au minimum...

Banc de Scalaires altum avec des poissons néons bleus en grand aquarium :
Banc de Scalaires altum avec des Tétras néons bleus en aquarium
Le scalaire altum vit en groupe, en banc de poissons, en milieu naturel. En aquarium, il doit être élevé en groupe de 5 individus au minimum, dans un bac de forme très haute pour tenir compte de son envergure. Il peut être accompagné de poissons tétras, comme des poissons néons bleus ou des rouges, ou tout autre characidé.

La cohabitation des scalaires altum avec les characidés est excellente car les deux groupes de poissons ont une origine géographique proche, permettant la réalisation d'un aquarium planté écorégional. Des poissons de fond comme les poissons Corydoras occuperont la zone la plus basse de la colonne d'eau quand les scalaires occuperont le milieu du bac.

Alimentation

L'ouverture buccale est large, de 10 à 13 mm pour des adultes (L. Fuchs, 1979), ce qui permet l'ingestion de proies assez volumineuses.

La nourriture doit être variée : larves d'insectes, petits crustacés, vers etc. Il est recommandé de ne pas distribuer les larves rouges de chironomes vivantes, car elles peuvent véhiculer des parasites, mais de les congeler au préalable (Meier-Bôke). Le Pterophyllum altum mange aussi des alevins et de petits Poissons, comme le rapporte Fuchs, qui a nourri ses spécimens avec des Néons rouges Paracheirodon axelrodi; il ajoute que l'espèce chasse activement pendant la nuit et qu'elle distingue mieux les poissons à reflets brillants dans ces conditions.

Reproduction

Type de reproduction :
Ovipare (ovulipare)
 Nombre d'oeufs :
40 → 80
 

En dehors du fait qu'il s'agit, dans les cas les plus sûrs, d'animaux capturés dans la nature et, par conséquent, sans adaptation préalable aux conditions de l'aquarium, le processus de reproduction ne diffère pas de celui de Pterophyllum scalare. Voir aussi ce sujet sur une Reproduction de Scalaire réussie par un aquariophile.

Le dimorphisme sexuel est impossible à distinguer tant qu'un couple ne s'est pas formé !!! Et encore, seuls les oviductes et ovipositeurs visibles au moment même du frai permettent alors de distinguer les deux sexes...

L'élevage peut être très difficile avec des Altums. Contrairement à de nombreux renseignements sur Internet, les Altums ont été élevés en captivité sans augmenter artificiellement la morphologie des alevins. Très acide, l'eau douce est nécessaire pour reproduire des Altums. Il faut faire grandir un groupe de 6 jeunes Altums pour, généralement, constitué un couple reproducteur dans ces 6 poissons : il ne faut surtout pas mettre juste 2 jeunes ensembles ! Une fois que le couple est apparié, le frai peut commencer. Si vous trouvez que les pontes sont mangés par les parents, vous devrez élever artificiellement les alevins dans un petit aquarium annexe. Si tel est le cas, aider les alevins en distribuant 8 gouttes de bleu de méthylène pour chaque volume de 25 litres d'eau dans le bac des alevins. Une fois que les alevins deviennent suffisamment grand pour la nage libre, commencez à remplacer une partie de l'eau du bac d'élevage avec de l'eau osmosée (et uniquement de l'eau osmosée !).

Taxonomie de l'espèce

Le taxon valide complet avec auteur de cet animal est : Pterophyllum altum Pellegrin, 1903 (qui est aussi son protonyme).
En français, l'espèce porte le nom vernaculaire ou normalisé (nom commun) de : Scalaire altum.
En anglais, l'espèce est communément appelée : Altum Angelfish.

Classification taxonomique
Règne:Animalia
Phylum:Chordata
Classe:Actinopterygii
Ordre:Cichliformes
Sous-Ordre:Labroidei
Famille:Cichlidae
Sous-famille:Cichlinae
Tribu:Heroini
[*] Genre:Pterophyllum
Espèce:altum
Nom scientifique:Pterophyllum altum
Descripteur:Pellegrin
Année de description:1903
Protonyme:Pterophyllum altum
Noms communs:(fr) Scalaire altum
(en) Altum Angelfish, Deep angelfish, Orinico angelfish
Origine géographique
Habitat naturel:Colombie, Venezuela
Continent d'origine:Amérique du Sud
Abondance:Courant
Maintenance de P. altum
Maintenance:compliqué
Pour aquariophile:confirmé
Nombre d'individus:Grégaire (> 6)
Volume:450 litres
Taille:15,0 à 18,0 cm
pH:5,0 à 6,5
Dureté GH:1 à 5
Température:26 à 31 °C
Type de reproduction:Ovipare (ovulipare)
Couvée:40 à 80 oeufs
Espérance de vie:8 à 10 ans

[*] Une taxonomie scientifique avec classification plus développée existe dans le genre pterophyllum du taxon pterophyllum altum.

Genre Pterophyllum : pterophyllum est un petit genre de poissons d'eau douce, des cichlidés connus de la plupart des aquariophiles comme les scalaires. Le corps est gris argent avec des bandes noires et verticales et les espèces peuvent potentiellement atteindre 35 cm d'envergure. Toutes les espèces de Pterophyllum...

Famille Cichlidae : la famille Cichlidae, les Cichlidés, regroupe près de 1800 espèces de poissons d'eau douce surtout originaires d'Amérique latine sud et centrale, Mexique et d'Afrique tropicale. Les Cichlidés sont des poissons, souvent très colorés, et populaires...

Ordre Cichliformes : les Cichliformes sont un ordre de poissons intégrant notamment tous les cichlidés, anciennement classés dans l'ordre des Perciformes. Cichliformes est l'un des ordres composant le clade Ovalentaria de poissons téléostéens. Il contient 3 familles...

Classe Actinopterygii : la classe Actinopterygii, les Actinoptérygiens, est celle des poissons à nageoires rayonnées. C'est le plus grand groupe de poissons, mais aussi le plus réussi. Il représente la moitié de tous les vertébrés vivants. Alors que l'actinoptérygien...

Suggestions d'espèces

Compléments utiles

La taxonomie de P. altum est assez mouvementée. Cinq espèces ont été attribuées au genre des Ptérophylles :

  1. Pterophyllum scalare Lichtenstein-Schultze, 1823 (sous Zeus scalaris)
  2. Pterophyllum dumerilii Castelnau, 1855 (sous Plataxoides dumerilii)
  3. Pterophyllum altum Pellegrin, 1903
  4. Pterophyllum eimekei Ahl, 1928
  5. Pterophyllum leopoldi Gosse, 1963 (sous Plataxoides leopoldi)
Les espèces dumerilii et eimekei sont désormais considérées comme des variétés de scalare.

Une première revue, due à Ahl (1928), comportant la description de l'espèce nouvelle Pterophyllum eimekei, basée sur des spécimens d'aquarium, et la mise en synonymie de Pterophyllum dumerilii avec Pterophyllum scalare, a jeté une grande confusion dans la systématique. Le nom d'eimekei fut très souvent adopté dans la littérature aquariophile, à la suite des publications de Ladiges (1949) dans D.A.T.Z. et de Schultz (1953) dans T.F.H., ce dernier l'ayant considérée, à l'époque, comme une bonne espèce.

C'est en se fondant sur les spécimens originaux et sur des individus pris dans la nature, en des localités bien précises, que Schultz (1967) élabora sa révision. Ses principales conclusions sont les suivantes :

  1. Pterophyllum dumerilii est une espèce valide, identique à Pterophyllum leopoldi, et pouvant être identifiée par son seul patron de coloration.
  2. Pterophyllum eimekei est identique à P. scalare. En effet, le syntype de eimekei examiné se place vers le milieu par rapport aux limites extrêmes de la variation de P. scalare. Il soupçonne les auteurs germaniques d'avoir utilisé des lignées déjà élevées en aquarium et consanguines, ne correspondant sans doute pas aux populations naturelles du bassin amazonien.
  3. Pterophyllum altum est admis, à l'essai, comme espèce distincte, mais on pourrait le considérer seulement comme une sous-espèce de P. scalare.
La validité de Pterophyllum altum, même au rang sous-spécifique, a été contestée par W.E. Burgess en 1 976 mais a finalement été adoptée.

Page publiée le 14/09/2007 (mise à jour le 17/02/2025).