Anatomie et physiologie d'un poisson rouge
Pourquoi le poisson rouge peut-il se déformer autant et créer tant de variétés ?Le poisson rouge a une tendance naturelle à se déformer : cela est dû à son anatomie et sa physiologie. Il mesure en moyenne au maximum 25 cm de longueur. Sa livrée est très variable : à l'état sauvage, elle peut rester d'un brun-verdâtre, comme chez l'alevin; en élevage, elle peut être rouge, jaune, blanche, noire ou tachetée. Ils atteignent leur maturité sexuelle à 3 ou 4 ans. Cela a conduit à obtenir une multitude de variétés-races de poissons-rouges.
Les poissons rouges sont tous issus d'un même géniteur et ils peuvent se reproduire ensembles, créant de nouvelles morphes, tant en couleur, forme et taille, pour les nageoires, le corps et la tête.
L'histoire et l'aquariologie de Carassius auratus (le nom scientifique du PR) a permis de dresser un arbre généalogique de la descendance du poisson rouge commun domestique.
La tendance naturelle de cette espèce à présenter des formes aberrantes ou monstrueuses, les effets de l'élevage artificiel et les patientes sélections opérées par les amateurs ont conduit à la création de variétés dotées de caractères particuliers, transmissibles avec une certaine constance. Les modifications concernent surtout la forme du corps, des nageoires et des yeux.
Les sujets dont les nageoires, surtout la caudale, sont longues, souples et ondulantes sont appelés "poisson voile"; leur queue peut être simple ou double.
Les poissons rouges dont le corps est très court, haut, pansu et dépourvu de nageoire dorsale sont appelés "poisson oeuf" ou "melons". Ceux dont la tête et les opercules sont recouverts de molles excroissances papillaires qui font penser à une crinière sont dits "tête de lion".
Ceux dont les yeux sont très proéminents sont nommés "poisson télescope", et ceux qui ont une longue queue fourchue, mais non pendante, sont baptisés "poisson comète". La koï, en revanche, est une carpe, une carpe d'ornement.
Toutes ces formes anormales de poisson rouge sont beaucoup plus délicates que le poisson rouge ordinaire qui est très rustique, car, soit que le grand développement de leurs nageoires entrave leurs mouvements, soit que les malformations des yeux limitent leur acuité visuelle (et les rendent fragiles aux chocs), elles nagent lentement et ont du mal à trouver leur nourriture.
À l'état sauvage, les poissons rouges sont beaucoup moins colorés qu'en captivité.
Les PR sont de diverses variétés (races) : Oranda, avec des nageoires "voile" comme le voile de Chine, une grosse tête comme le tête de lion, etc. Un fil de de discussion dans le forum aquariophile permet des demandes d'identification de poisson rouge.
saison chaude, les femelles, poursuivies et même persécutées par les mâles, pondent des milliers de tout petits oeufs qui se collent sur les plantes aquatiques. 2 ou 3 jours plus tard, il en sort de minuscules alevins qui sont brunâtres, quelle que soit la couleur de leurs parents; c'est seulement au bout de 2 ou 3 mois, si la température de l'eau est suffisamment chaude et l'alimentation assez abondante, qu'ils commencent à prendre leur couleur caractéristique, rouge ou jaune.
Pendant lacônes dans les yeux, qui sont respectivement sensibles aux différentes couleurs : rouge, vert, bleu et ultraviolet. La capacité de distinguer ces quatre différentes couleurs primaires les classe comme tétrachromates, il dispose de la tétrachromacie pour la vue, un avantage sur certaines autres espèces non dotées de cette capacité.
La vision d'un poisson rouge est parmi les plus étudiées de toute vision chez les poissons. Les poissons rouges ont quatre types deConcernant l'ouïe, les poissons rouges entendent très bien, comme tout autre poisson nageur. C'est leur oreille interne qui joue un rôle majeur dans leur faculté de perceptions des bruits, sous forme d'ondes sonores. Mais leur corps, avec la ligne latérale, participe complètement à la capture des bruits.
Le neurocrâne a été un marqueur utile dans les recherches sur l'effet du processus de domestication car il est composé de plusieurs os dérivés soit de la crête neurale, soit du mésoderme et abrite les principaux os des organes sensoriels. Le processus de domestication a fortement affecté non seulement la forme de l'orbite, mais également tous les composants du neurocrâne. La variation orbitale chez les poissons rouges va de la position et de la forme relativement communes des yeux chez les poissons rouges communs aux grandes vésicules remplies de liquide observées chez les variétés à yeux bulles, conduisant à un déplacement de l'iris vers le ciel. De telles variations orbitales n'ont pas d'équivalent chez d'autres animaux domestiques ou espèces naturelles. La tête protubérante et les changements importants de forme orbitale font partie des variations morphologiques externes les plus extrêmes chez le poisson rouge. Les éléments ornementaux de la tête présents chez les races de "poissons rouges de fantaisie" sont sensibles aux dommages mécaniques et aux déficiences visuelles puisque la plupart d'entre eux englobent ou entourent les yeux. Comme indiqué pour les Cypriniformes en général, la diversité de la forme des osselets de l'appareil weberien chez les poissons rouges est principalement liée aux changements de longueur et de forme des processus des osselets.