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Aurelia aurita, la méduse bleue

Sommaire :

Présentation

La belle méduse bleue Aurelia aurita a préalablement été décrite comme Aurelia coerulea, la couleur bleue est indéniable avec ce cnidaire. Les méduses comme la méduse Aurélie sont souvent considérées comme des animaux fabuleux au point que de nombreux contes et légendes populaires les entourent ou s'y réfèrent. Par chance, il est possible de la conserver en aquarium récifal spécialisé, dédié et spécifique. Même si, pour les aquariophiles amateurs, son élevage et sa maintenance présentent encore de très sérieuses difficultés

Aurelia aurita = Méduse bleueAurelia aurita = Méduse bleue

Description

Taille :
2,0 → 50,0 cm
 Origine géographique :
Circumglobale
 Espérance de vie :
non renseignée

L'espèce Aurelia aurita a une distribution géographique circumglobale, elle est répandue dans toutes les mers du globe, de l'équateur vers les pôles, évoluant dans une grande couche d'eau, depuis la surface jusqu'à 120 m de profondeur. La méduse Aurélie est commune dans toutes les mers et océans du globe. D'une hauteur de 10 à 12,5 cm, le diamètre des méduses bleues adultes peut atteindre 40 à 50 cm. Toutefois, les spécimens les plus fréquents mesurent de 15 à 30 cm.

La méduse bleue est en forme typique de ce groupe, et il ne faut pas la confondre avec une physalie. Le chapeau à dôme plat forme comme un parachute (parapluie), comprenant un très grand nombre de tentacules sur la périphérie du disque. On compte 4 bras oraux et 4 organes sexuels. La couleur, généralement translucide ou avec un patron habituellement hyalin, présentent des reflets légèrement rose, bleu ou violet.

Les organes sexuels sont plus clairement de couleur rouge ou rose; chez les mâles, les gonades sont blanches ou jaunes et chez les femelles, roses ou violettes. Il a également quatre tentacules oraux translucides qui entourent son appendice buccal.

Le genre connaît une vie libre près de la surface de l'eau dans les zones pélagiques, proche des côtes, et offshore, mais il peut également être trouvé dans les eaux saumâtres, les baies côtières, les fjords et les estuaires. On le comprend, l'adaptation aux conditions de vie est facile, ce qui explique en partie sa très vaste aire de répartition.

Paramètres

En contractant son corps, la méduse bleue voyage par ondulations régulières. On la trouve à la fois au large et près de la côte, seule ou en groupe. Elle voyage fréquemment à la dérive avec le plancton, se laissant traîner par le courant. Parfois, elle est jetée à terre en grand nombre, car elle n'est pas un nageur particulièrement puissant et vit dans les eaux peu profondes de toutes les mers du monde.

On les trouve généralement dans les eaux côtières de toutes les zones, les lacs et les lagons côtiers de récifs, principalement dans les eaux faiblement salées. La température optimale pour ces animaux varie entre 9 et 19 °C, bien qu'ils puissent néanmoins être également trouvés dans des eaux chaudes.

Comportement

Ces méduses s'échouent dans la fin du printemps et début de l'été, lorsque les touristes sont monnaie courante sur nos plages. Leurs cnidocytes ne peuvent pas transpercer la peau humaine.

Alimentation

L'alimentation, de type suspensivore, comporte un grand nombre de proies pélagiques de type zooplancton, et on compte ainsi dans les aliments suspenseurs : des tintinnides, rotifères, cladocères et les larves de copépodes (harpacticoïde), les balanes (nauplius) et sur les larves de poissons. Les Polychètes, les protozoaires, les diatomées et les cténophores sont aussi au menu.

Reproduction

La strobulation des polypes puis le stade éphyra se déroulent au cours des trois mois suivants la naissance du polype fixé, et ce, jusqu'à des proportions de méduse juvénile à sub-adulte.

Des abondances élevées d'éphyra ont lieu à la fin de l'automne, et cette abondance peut être expliquée par le grand nombre de polypes en forme de disque, les scyphistome, précédent à l'apparition des éphyras. Les polypes commencent à se développer en Août-Septembre, vient à échéance en Octobre et meurt en Novembre.

Taxonomie de l'espèce

Le taxon valide complet avec auteur de cet animal est : Aurelia aurita Linnaeus, 1758 (qui est aussi son protonyme).
En français, l'espèce porte le nom vernaculaire ou normalisé (nom commun) de : Méduse bleue.
En anglais, l'espèce est communément appelée : Moon jelly.

Classification taxonomique
Règne:Animalia
Phylum:Cnidaria
Classe:Scyphozoa
Ordre:Semaeostomeae
Famille:Ulmaridae
Sous-famille:Aureliinae
[*] Genre:Aurelia
Espèce:aurita
Nom scientifique:Aurelia aurita
Descripteur:Linnaeus
Année de description:1758
Protonyme:Aurelia aurita
Synonymes:Aurelia coerulea
Noms communs:(fr) Méduse bleue
(en) Moon jelly, Common jellyfish
Origine géographique
Habitat naturel:Circumglobale
Biologie de A. aurita
Taille:2,0 à 50,0 cm

[*] Une taxonomie scientifique avec classification plus développée existe dans le genre aurelia du taxon aurelia aurita.

Genre Aurelia : le genre Aurelia comprend 7 espèces, étant certainement le groupe de méduses le plus connu, l'espèce Aurelia aurita étant la plus étudiée. Les méduses Aurelia sont cosmopolites et se trouvent sur tous les continents. En anglais, la méduse s'appelle jellyfish, ce qui peut sembler curieux surtout...

Famille Ulmaridae : les discoméduses de la famille Ulmaridae sont des scyphozoaires, une famille de méduses appartenant à l'ordre des Semaeostomeae. La famille compte 12–13 genres incluant la très connue Méduse bleue. Bien que très similaires, les systèmes WoRMS...

Ordre Semaeostomeae : les discoméduses sont des méduses de l'ordre Semaeostomeae. Elles sont des scyphozoaires caractérisés par une ombrelle en disque aplati, et dont le bord se divise en lobes. Les discoméduses atteignent des dimensions assez considérables. L'ordre...

Classe Scyphozoa : les scyphoméduses de la classe Scyphozoa sont les scyphozoaires. Un scyphozoaire, ou acalèphe, est un invertébré de l'embranchement des cnidaires représenté par des méduses, les vraies méduses, souvent de grande taille, avec une phase polype très...

Suggestions d'espèces

Compléments utiles

Les aurélies n'ont quasiment pas de prédateurs, mais certaines méduses de lacs d'eau de mer, dits anchialins, ont un prédateur avec l'anémone de mer Entacmaea medusivora dont le régime alimentaire est qualifié de médusivore.

Page publiée le 14/05/2012 (mise à jour le 17/02/2025).