Homaloptera parclitella
Présentation
Le poisson, de type loche, Homaloptera parclitella est strictement endémique de la péninsule de Malaisie, en Indonésie. Elle se répartit sur l'ensemble de la Malaisie péninsulaire où ce poisson a été enregistré à partir du Terengganu, Perak, Tahan, Muar, Jelai, Endau, Mersing et des bassins fluviaux Sedili. On le rencontre également dans le Buri Sai, Bang Nara et les systèmes fluviaux Kolok, au sud de la Thaïlande.
Description
La petite loche malaise Homaloptera parclitella diffère des autres membres du groupe H. ocellata en ne possédant que 2 taches larges sur la selle du corps, une en arrière de la tête, une autre couvrant la base de la nageoire dorsale (taches de selle arrière de la tête et sous la nageoire dorsale continue jusque sur le flanc), rarement avec une tache sur la selle entre la nageoire dorsale et la nageoire caudale; la de la nageoire caudale est noire, et les nageoires pectorales comptent 12 à 13 rayons branchus, tandis qu'on peut compter 75 à 77 écailles sur la ligne latérale.
La possession de poissons en aquarium requiert une approche éthique et responsable pour respecter les animaux.
L'acquisition de poissons pour maintenance en aquarium ne doit pas se faire sur un coup de tête (achat impulsif). Il est essentiel de s'informer sur les besoins spécifiques des espèces (qualité eau, dimensions aquarium, comportement, alimentat). Seuls les poissons ayant des exigences similaires en matière de qualité d'eau devraient être maintenus ensemble dans un même aquarium.
Paramètres
Des changements partiels d'eau de l'aquarium de 30 à 50 % par semaine sont essentiels ! On maintiendra une température modérée de 20 à 25,5 °C dans une gamme de pH plus ou moins neutre de 6,0 à 7,5 avec une dureté assez faible de 1 à 10 °GH.
Comportement
C'est un habitant obligatoire de cours d'eau rapide, des torrents et des cours d'eau supérieurs contenant de l'eau claire saturée en oxygène. Homaloptera parclitella habite souvent des radiers et et est susceptible de montrer une préférence pour les zones moins profondes. Les substrats sont généralement composées de gravier, de roches, rochers, là où le substrat rocheux est recouvert avec un biofilm riche formé par les algues et autres micro-organismes. Les implantations de plantes aquatiques ne sont que rarement présentes, mais des zones riveraines des cours d'eau disposent d'une végétation généralement bien développée.
La localité type est une zone de cascades appelée Air Terjun Sekayu et l'eau est décrite comme claire et rapide s'écoulant sur un substrat rocheux.Homaloptera parclitella a été observée dans les eaux peu profondes parmi les rochers, et des espèces sympatriques incluent Garra cambodgiensis, Neolissochilus soroides, Poropuntius smedleyi, Puntius binotatus, Homaloptera nebulosa et Amblyceps mangois. Dans la rivière Kahang, une partie du drainage Endau, il a été consigné la présence de Homaloptera zollingeri, Homaloptera nebulosa, Homaloptera ogilviei et Homaloptera tweediei aussi bien que Malayochela maassi, Crossocheilus langei, Cyclocheilichthys apogon, Mystacoleucus marginatus, Rasbora dusonensis, Rasbora elegans, Rasbora paucisqualis, Trigonopoma gracile, Puntius partipentazona, Nemacheilus masyae, N. selangoricus, Neohomaloptera johorensis, Acanthopsoides molobrion, Pangio cuneovirgata, P. doriae, Pangio kuhlii, P. malayana, P. piperata, Pangio shelfordii, Pseudomystus fuscus, Akysis microps, Akysis hendricksoni et une espèce de Glyptothorax. Homaloptera parclitella n'a été observée que dans les sections à écoulement plus rapide du courant qu'entre les croissances des Cryptocoryne affinis avec Homaloptera ogilviei également présents parmi les plates-bandes, mais en déplaçant les zones plus lentes.
Surtout l'eau doit être propre et bien oxygénée alors nous vous conseillons l'utilisation d'un filtre sur la taille comme une exigence minimale. L'installation d'un collecteur de type surverse est également recommandé, car ce système de débordement permettrait non seulement de fournir une excellente alternative de filtration, mais apporterait aussi le bénéfice du mouvement de l'eau unidirectionnel et donc de simuler plus fidèlement l'expérience vécue par les poissons dans la nature. Le chiffre du renouvellement devrait idéalement être de plus de 15 fois le volume de l'aquarium par heure, en s'aidant de pompes supplémentaires, y compris l'emploi d'une pompe à air qui permet d'atteindre le débit souhaité et l'oxygénation en l'absence d'un tel dispositif. De véritables conditions torrentielles sont inutiles, mais tolérées.
Le substrat de base peut être soit du gravier, de sable ou un mélange des deux auquel il faut ajouter une couche de roches-porter de l'eau et de cailloux de différentes tailles. Des racines de bois "âgées" et autres types de racines sont également appropriées et s'il n'est pas une caractéristique de l'habitat aquatique, les plantes naturelles peuvent être utilisées avec un choix parmi les plus robustes des espèces telles que Microsorum pteropus (fougère de Java), Crinum natans et Anubias spp.. Ces dernières sont particulièrement utiles car leurs feuilles fournissent des cachettes et "aires de repos". Comme ces poissons ont besoin de conditions stables de l'eau, cette loche ne doit jamais être ajoutée à des aquariums immatures et il faut couvrir hermétiquement la cuve car il est capable de grimper sur le verre et de bondir hors du bac !
Alimentation
Les loches Homaloptera spp. sont des micro-prédateurs spécialisés en s'alimentant de petits crustacés, larves d'insectes et autres invertébrés. En captivité, certains aliments séchés peuvent être acceptés, mais des repas réguliers de proies vivantes ou congelées comme des daphnies, artémias, ver de vase, etc., sont essentielles pour le maintien d'une bonne santé.
La plupart des Balitoridés sont souvent perçus à la vente dans un état de maigreur qui peut être difficile à corriger. Un bon vendeur aura fait quelque chose à ce sujet avant la vente, mais si vous décidez de prendre une chance avec des spécimens très affaiblis, ils vont d'abord avoir besoin d'une constante source d'aliments appropriés avec une absence totale de concurrents alimentaires si ces loches doivent se refaire une santé !
Reproduction
Quand l'élevage de Homaloptera parclitella est envisageable, l'espèce a un cycle et un mode de reproduction conforme au genre en respectant les paramètres et qualités d'eau.
Taxonomie de l'espèce
Le taxon valide complet avec auteur de cet animal est : Homaloptera parclitella Tan & Ng, 2005 (qui est aussi son protonyme).
Règne: | Animalia |
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Phylum: | Chordata |
Classe: | Actinopterygii |
Ordre: | Cypriniformes |
Sous-Ordre: | Cobitoidei |
Famille: | Balitoridae |
[*] Genre: | Homaloptera |
Espèce: | parclitella |
Nom scientifique: | Homaloptera parclitella |
Descripteur: | Tan & Ng |
Année de description: | 2005 |
Protonyme: | Homaloptera parclitella |
Habitat naturel: | Malaisie |
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Continent d'origine: | Asie |
Abondance: | Très rare |
Maintenance: | facile |
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Pour aquariophile: | expert |
Nombre d'individus: | Grégaire (> 6) |
Volume: | 300 litres |
Taille: | 9,0 à 11,0 cm |
pH: | 6,0 à 7,5 |
Dureté GH: | 1 à 10 |
Température: | 20 à 25 °C |
Type de reproduction: | Ovipare (ovulipare) |
Espérance de vie: | 5 à 6 ans |
[*] Une taxonomie scientifique avec classification plus développée existe dans le genre homaloptera du taxon homaloptera parclitella.
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