Capacité de stockage en eau
Définition
La capacité de stockage en eau (CSE) détermine le volume maximal d'eau retenue contre les forces de gravité dans un sol, sur la profondeur utilisable maximale. On formule ainsi l'équation : CSE = RU - Stock d'eau au point de flétrissement.
En culture, la capacité de stockage de l'eau est définie comme la quantité d'eau disponible dans le sol pour la croissance des plantes. Cela dépend donc de la capacité de rétention d'eau et de la profondeur ou du volume du sol.
La capacité de stockage d'eau des bryophytes :
Schéma montrant l'évaluation hiératique de la capacité de stockage d'eau des bryophytes. La CSE des bryophytes a été évaluée hiérarchiquement à trois échelles : les échelles du quadrat, du substrat et de la parcelle.
Explications
Il existe trois principaux types de réservoirs; réservoirs de vallée, réservoirs en rive et réservoirs de service. Les réservoirs de barrages de vallée sont créés dans les vallées entre les montagnes (voir une capacité de retenue). Habituellement, il y a un lac ou un plan d'eau existant. Les flancs de la montagne sont utilisés comme parois du réservoir pour retenir l'eau.
La capacité de stockage de l'eau du sol est l'eau disponible dans le sol pour être utilisée par les plantes, excluant donc l'eau qui se déplace rapidement à travers le sol sous l'influence de la gravité ainsi que l'eau liée par de fortes forces aux surfaces minérales. La capacité de stockage dépend à la fois du volume du sol et du volume d'espace poreux disponible qui peut retenir l'eau contre les forces gravitationnelles. Dans le contexte de la désertification, cet indicateur est lié aux fonctions de production et de régulation de la qualité des sols. Les changements dans la capacité de stockage de l'eau peuvent être utilisés comme un avertissement précoce de désertification.
La capacité de stockage de l'eau est un indicateur de désertification excellent et approprié, utilisé depuis longtemps dans le contexte de la gestion de l'eau et des sols. Il a été largement utilisé par les hydrologues pour calculer le bilan hydrique du sol et pour planifier les volumes d'eau d'irrigation. Il s'agit d'un indicateur précieux car il est au coeur de la qualité et de la santé des sols.
Les changements dans la capacité de stockage de l'eau peuvent être attribués aux processus de dégradation des sols et à leur santé. La capacité de stockage de l'eau influence la profondeur à laquelle les précipitations pénètrent dans le sol. Les différences verticales de capacité de stockage dans le sol affectent à la fois l'évaporation ultérieure de l'eau et la productivité des cultures. L'érosion des sols entraîne une perte de capacité de stockage et cela a toujours été considéré comme un facteur majeur de désertification.
Les organismes du sol produisent de nombreux pores du sol qui permettent au sol de stocker l'eau. Les organismes produisent également des substances qui permettent aux pores de conserver leur cohérence lorsque le sol est humide. Une diminution de la capacité de stockage de l'eau peut donner un avertissement précoce indiquant que la résilience ou la capacité de régénération d'un sol est affectée par la désertification.
Si un sol ne peut pas stocker autant d'eau et de nutriments qu'auparavant, il produira moins de biomasse et il y aura une rétroaction positive dans laquelle la capacité de stockage diminuera.
Les roches s'altèrent dans le régolithe et les sols qui présentent des distributions caractéristiques de la taille des pores (texture du sol). Ce paramètre est très important dans les concepts et modèles appliqués à la gestion des zones subhumides.
Il s'agit d'un indicateur clé en agrométéorologie et il a une longue histoire. Il est relativement facile à mesurer et pourrait constituer un indicateur majeur de la désertification.
C'est un indicateur général de la fertilité et de la qualité des sols. Il peut être considéré comme un indicateur sensible de la dégradation des terres.
La capacité de stockage de l'eau peut être liée aux besoins critiques en eau des cultures et fournit ainsi une mesure critique de l'adéquation. Il existe une énorme base de données conservée par la FAO décrivant les besoins en eau des plantes et comment ceux-ci sont liés à la capacité de stockage de l'eau du sol. Généralement, une couche de sol de 10 cm peut avoir une capacité de stockage allant de 2 à 6 cm. Cela peut également être mesuré par rapport à l'énergie qui retient l'eau dans le sol et dans ce cas, le pF est une bonne mesure. L'eau disponible existe dans la plage des succions intervenant entre la capacité au champ et le point de flétrissement.
La capacité de stockage peut être mesurée expérimentalement in situ. Le sol est saturé, recouvert de plastique pour empêcher l'évaporation et laissé s'écouler contre la gravité afin que la capacité du champ soit connue. Il existe de nombreuses procédures pour mesurer l'énergie avec laquelle l'eau est retenue dans le sol, par exemple à l'aide de tensiomètres et de blocs poreux. L'aspiration de l'humidité du sol peut être convertie en une mesure de la distribution de la taille des pores du sol.
Des lysimètres peuvent également être utilisés. Les valeurs peuvent être calculées en tenant un compte du bilan hydrique du sol. Cela nécessite de mesurer ou de calculer la différence entre l'évaporation et les précipitations. Des lignes directrices détaillées et très utiles sont disponibles auprès de la FAO.
Des coupes minces de sol peuvent être utilisées et la distribution de la taille des pores peut être mesurée automatiquement au microscope. Il n'est pas nécessaire d'étudier toute la gamme des valeurs de succion du sol. Il est possible de mesurer la succion à haute énergie comme un indicateur efficace et sensible de la stabilité de la structure du sol
Synonymes, antonymes
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