Conidiophore

Définition

Un conidiophore est un hyphe aérien portant une ou plusieurs conidies. La reproduction asexuée chez les ascomycètes (phylum Ascomycota) résulte de la formation de conidies, qui sont portées par des tiges spécialisées appelées conidiophores.

Le développement d'un conidiophore :

Formation des conidiophores et maturation des spores. (A) Un schéma simplifié d'un conidiophore. (B) Les stades de développement des conidiophores avec les étapes de maturation des conidies chez Aspergillus nidulans. La taille des conidiophores varie de 50 à 70 µm de long chez A. nidulans jusqu'à 5 cm chez Aspergillus giganteus.

Explications

La morphologie de ces conidiophores spécialisés diffère souvent d'une espèce à l'autre et, avant le développement des techniques moléculaires à la fin du 20^ème siècle, était largement utilisée pour l'identification d'espèces (par exemple, Metarhizium).

✅ Histoplasma capsulatum se développe sous sa forme mycélienne à des températures plus basses (25 à 30 °C). Cette phase, caractérisée par des hyphes à conidiophores élancés et des macroconidies tuberculées caractéristiques, est l'état saprobie rencontré dans l'environnement. Lorsqu'elles sont incubées à 37 °C sur un milieu enrichi, les conidies germent en levure - la phase est également présente dans les tissus de l'hôte.

Une hyphopodie (hyphopodium) est une sorte de tissu du pied, c'est précisément un conidiophore court qui ne porte qu'une seule conidie. La plupart du temps, les conidies développent une couche plate de conidiophores relativement courts qui produisent ensuite une masse de spores. L'augmentation de la pression entraîne la division de l'épiderme et de la cuticule et permet la libération des conidies des tissus. Dans un champignon, elle est une branche hyphale spécialisée, composée d'une ou deux cellules habituellement lobées, servant à l'attachement et à l'absorption des aliments.

Un synnéma, chez les Champignons est un faisceau de conidiophores soudés. C'est aussi un faisceau d'hyphes stériles non soudés.

Les conidies apparaissent sous forme d'éruptions d'un côté de la pointe du conidiophore, et après que la première conidie a été éteinte avant qu'elle ne mûrisse complètement, la conidie suivante est soufflée du côté opposé. Les conidies sont ainsi pincées les unes après les autres et restent attachées les unes aux autres sur l'épaule pour former des chaînes en zigzag donnant naissance à une tête caractéristique. Ils sont organisés côte à côte et forment un amas allongé pour former un motif en zigzag à l'extrémité du conidiophore. De nouvelles conidies sont produites et ajoutées au bas de cette colonne en zigzag. Leur point d'attache au conidiophore est bien tronqué. Les conidies (12–18 × 8–10 μm) sont lisses, à parois légèrement épaisses, ovoïdes ou en forme de poire, et bicellulaires, la cellule apicale étant plus grande que la cellule basale, qui est incurvée et conique. Les conidies sont rose clair ou de couleur pâle et apparaissent hyalines au microscope, mais elles sont roses en masses en culture ou sur l'hôte. Les conidies sont attachées au conidiophore à l'extrémité pointue de leur cellule basale. Les conidies claviformes à deux cellules alternées maintenues à leurs bases sont caractéristiques typiques de Trichothecium roseum.

En rapport avec "conidiophore"

• synnéma

  

  Un synnéma, chez les Champignons, est un faisceau de conidiophores soudés. C'est aussi un faisceau d'hyphes latérales stériles non soudées.

• androgynophore

  

  Un androgynophore est la partie effilée du réceptacle située entre le périanthe et les organes reproducteurs.

• androphore

  

  En botanique, un androphore est une structure résultant de la soudure des filets des étamines entre eux.

• anthéridiophore

  

  Un anthéridiophore est une formation dressée sur le thalle gamétophytique mâle des Marchantiales (hépatiques à thalle) et qui est formée d'un pédoncule portant...