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Précipitation artificielle

locution féminine (loc.f.)

Définition

Une précipitation artificielle, ou pluviculture, consiste en une précipitation de particules d'eau, sous forme liquide avec la pluie ou solide avec la neige, attribuable à une action anthropique sur les nuages telle que l'ensemencement. Cette précipitation provoquée est incidente à un ensemencement des nuages.

Création d'une pluie artificielle par ensemencement :
Un ensemencement des nuages crée une précipitation artificielle
Les précipitations artificielles, ici des pluies, sont créées par des deux principaux moyens : le dégagement de vapeur anthropique et l'ensemencement des nuages pour constituer des nuages.

Explications

Les nuages se dissipent sous la pluie lorsque les gouttelettes deviennent plus épaisses et plus lourdes. Le phénomène est très complexe : les différences de charge électrique permettent aux gouttelettes de s'attirer; les "noyaux", qui sont souvent de petits cristaux de glace, facilitent la condensation. C'est ainsi que les chocs électriques s'accompagnent de pluies violentes.

Pluie artificielle

La technique de "pluie artificielle" consiste à "ensemencer" le sommet des nuages, lorsque la température est inférieure à 0 °C, avec de l'iodure de sodium; il est divisé en minuscules particules qui gèlent l'eau; ces cristaux de glace deviennent des pluies lorsqu'ils pénètrent dans un air dont la température est supérieure à 0 °C.

La pluie artificielle est une précipitation pouvant être générée artificiellement dans certaines conditions météorologiques en appliquant une grande quantité de noyaux de glace artificiels, c'est-à-dire des noyaux de condensation (par exemple, d'iodure d'argent) sur des nuages en surfusion.

La "pluie" provenant des systèmes d'irrigation n'est pas attribué aux précipitations artificielles, mais peut entraîner une augmentation de la formation de nuages et une augmentation des "précipitations générales" en raison de l'évaporation accrue.

Neige artificielle

La neige artificielle provenant de l'équipement d'enneigement artificiel, la glace artificielle et la glace noire (mer gelée et eau de mer) ne sont pas comptabilisées dans les précipitations, car l'eau ne provient pas directement et principalement de nuages, de brouillard ou d'humidité. Les précipitations localement déposées (par exemple, neige déneigée, drapeaux de pulvérisation, avalanches de toit, eau de pluie dans les rivières) restent des précipitations.

La neige industrielle provenant d'émissions de vapeur d'eau à grande échelle est également une précipitation artificielle, qui peut survenir en raison de la civilisation humaine (pistes de ski par exemple).

Utilité de l'artificialisation des pluies

Les pluies artificielles permettent d'induire ou d'augmenter artificiellement les précipitations pluvieuses, généralement pour lutter contre la sécheresse.

En fonction des différentes propriétés physiques des nuages, ceci peut être fait en utilisant des avions ou des fusées pour semer la catalyse telle que la neige carbonique, l'iodure d'argent et la poussière de sel dans les nuages pour créer des pluies nuageuses ou augmenter les précipitations éliminer ou atténuer la sécheresse sur les terres agricoles, augmenter la capacité de réserver de l'eau pour l'irrigation ou l'alimentation en eau, ou augmenter le niveau d'eau des lacs de stockage afin de générer de l'électricité.

Précipitations artificielles non intentionnelles

Les polluants, la chaleur et l'humidification autour des grandes villes et des centres industriels peuvent conduire à une amplification de la pluviosité naturelle du côté de ces hôtes et à une plus grande pluviosité ici. Le chauffage près du sol entraîne une montée des courants d'air, précurseur des averses de pluie. La forte chaleur dégagée par les grands incendies et les éruptions volcaniques peut la rendre trouble, appelée pyrocumulus, ce qui peut provoquer de fortes pluies.

Développement historique

Dans les années 1940, l'iodure d'argent était utilisé. Le système mis au point par les États-Unis dans les années 1 960 est actuellement mis en oeuvre par de nombreux pays parfois arides ou avec des périodes de sécheresse, dues aux changements climatiques.

La première pratique a été faite par Irving Langmuir et Vincent Schaefer en 1946. Ils ont essayé de projeter de la glace carbonique CO2 de l'avion dans les nuages. Bernard Vonnegut a appliqué un ensemencement sur nuage à l'aide d'iodure d'argent (1947). L'iodure d'argent est plus facile à utiliser que la neige carbonique et est encore principalement utilisé actuellement.

Synonymes, antonymes

2 synonymes (sens proche) de "précipitation artificielle" :

  • neige artificielle
  • pluie artificielle

0 antonyme (sens contraire).

Traduction en anglais : artificial precipitation

Les mots ou les expressions apparentés à PRÉCIPITATION ARTIFICIELLE sont des termes qui sont directement liés les uns aux autres par leur signification, générale ou spécifique.

L'expression PRECIPITATION ARTIFICIELLE est dans la page 8 des mots en P du lexique du dictionnaire.

En rapport avec "précipitation artificielle"

  • ensemencement des nuages

    ensemencement des nuages

    Un ensemencement des nuages, en relation directe avec une précipitation, consiste en une introduction de particules de matière appropriée (glace carbonique...

  • précipitation

    précipitation

    En météorologie, une précipitation regroupe des produits, sous une forme liquide ou solide, issus de la condensation de la vapeur d'eau.

  • précipitation acide

    précipitation acide

    Une précipitation acide est le dépôt de polluants acides (acides nitrique et sulfurique) de l'atmosphère sous forme humide (pluie, neige, brouillard, grêle)...

  • précipitation orographique

    précipitation orographique

    En orographie, une précipitation orographique consiste en une précipitation causée par l'ascension d'air humide au-dessus d'une barrière orographique.



Signification "precipitation artificielle" publiée le 09/05/2019 (mise à jour le 13/02/2024)