Schizogonie

Définition

Une schizogonie est une multiplication asexuée par fission multiple de certains protozoaires, les sporozoaires, avec la formation de plusieurs mérozoïtes. La schizogonie a lieu chez un hôte, et les gamétogonie et sporogonie ont lieu chez un autre hôte. Cette forme de mérogonie consiste en de nombreuses mitoses sans cytodiérèse du sporozoïte. Ensuite, il y a individualisation d'énergides uninucléées haploïdes appelées schizozoïtes (ou mérozoïtes) qui donneront les gamontes à l'origine des gamètes de la gamétogenèse.

Cycle de sporogonie puis schizogonie d'un plasmode :

Le plasmode plasmodium est un parasite qui requiert deux hôtes, l'un pour la schizogonie (humain) et l'autrre pour la sporogonie (moustique Anapheles).

Explications

Certains parasites monoxèmes se reproduisent par schizogonie, par opposition à la gamogonie (une reproduction sexuée de cellule). Voir aussi la scissiparité (ou fissiparité).

Les apicomplexés (sporozoaires) se répliquent par des voies de fission multiple (également connu sous le nom de schizogonie). Ces moyens incluent la gamétogonie, la sporogonie et la mérogonie, bien que cette dernière soit parfois appelée schizogonie, malgré sa signification générale. D'autres formes de réplication comprennent l'endodyogénie et l'endopolygénie.

La schizogonie ou mérogonie est une forme de reproduction asexuée chez les organismes unicellulaires, en particulier chez les apicomplexés. Dans ce cas, de nombreux noyaux se forment dans le corps cellulaire à partir du noyau originel par l'intermédiaire de mitoses simples, desquelles émergent après la désintégration de la cellule mère, le schizonte (généralement huit noyaux dans le paludisme tertiaire).

Exemple avec la coccidiose

Par exemple avec la coccidiose : le cycle de vie complexe est monoxène et sporozoaire. Au sein de l'hôte, une période de réplication asexuée (schizogonie) est suivie d'une phase sexuelle (gamétogonie). Le nombre de cycles de schizogonie, généralement fixe, varie selon les espèces mais est généralement de trois ou quatre, le dernier étant suivi de la formation de gamètes. Après la fécondation, le zygote, protégé dans une coquille résistante (oocyste), est évacué dans les selles. Une période de maturation hors de l'hôte (sporogonie), y compris une division nucléaire méiotique, est nécessaire pour que l'oocyste devienne infectieux. La transmission est fécale-orale.

Cas d'un parasite plasmode

La schizogonie et la sporogonie des parasites Plasmodium pathogènes pour l'homme interviennent respectivement entre l'hôte intermédiaire (Homo sapiens) et l'hôte final (Anopheles). Un moustique femelle Anopheles infecté inocule des sporozoïtes de Plasmodium dans la peau de l'hôte humain pendant le repas de sang.

Les sporozoïtes glissent loin du site d'inoculation pour atteindre un vaisseau sanguin qui les transporte rapidement vers les sinusoïdes du foie. Les sporozoïtes quittent la circulation sanguine, infectent les hépatocytes et se développent en schizontes hépatiques. Les schizontes du foie produisent et libèrent des milliers de mérozoïtes haploïdes dans la circulation sanguine après rupture (schizogonie du foie).

Plasmodium vivax et Plasmodium ovale peuvent en outre former un stade de développement dormant (hypnozoïtes) qui est capable de persister dans le foie et peut provoquer une rechute du paludisme même des années après l'infection initiale à Plasmodium. Les mérozoïtes du foie fraîchement libérés sont capables d'infecter les érythrocytes de l'hôte humain.

Au sein des érythrocytes, le parasite évolue du stade de développement de l'anneau juvénile au stade de développement du schizonte mature, qui se compose de divers mérozoïtes (schizogonie érythrocytaire). Ces mérozoïtes sont libérés dans la circulation sanguine après la rupture du schizonte et envahissent de nouveaux érythrocytes. Finalement, certains parasites commencent leur différenciation en stades de développement sexuel (gamétocytes : macrogamétocytes femelles et microgamétocytes mâles).

Les stades de développement sexuel sont ensuite ingérés par le moustique Anopheles femelle suivant au cours du repas sanguin. Dans l'intestin moyen du moustique, la macrogamète et la microgamète s'accouplent et forment un zygote. Ce zygote se développe en un ookinète qui pénètre dans la paroi de l'intestin moyen, où il se développe ensuite en un oocyste.

L'oocyste produit alors des sporozoïtes, qui sont libérés après la rupture de l'oocyste et envahissent les glandes salivaires du moustique. Les sporozoïtes produits au cours de cette sporogonie peuvent ensuite être à nouveau inoculés à l'hôte intermédiaire humain lors du prochain repas sanguin via la sécrétion de la salive anticoagulante du moustique.

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