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Psalidodon anisitsi, le tétra de Buenos Aires

Sommaire :

Présentation

Le tétra de Buenos Aires Psalidodon anisitsi (ou Hyphessobrycon anisitsi) a une aire de répartition naturelle qui couvre le bassin du Rio Paraná au Brésil, Paraguay et Argentine, et le bassin du Rio Uruguay au Brésil. L'espèce, changée de genre en 2020, mesure entre 5 et 6 cm.

Psalidodon anisitsi = Tétra de Buenos AiresPsalidodon anisitsi = Tétra de Buenos Aires

Description

Longueur :
5,0 → 6,0 cm
 Espérance de vie :
4 → 5 ans
 Origine géographique :
Brésil, Paraguay, Argentine

Il a très peu de chances de voir un Psalidodon (Hyphessobrycon) anisitsi sauvage à vendre dans le commerce. En raison de sa popularité, il est commercialement élevé en grand nombre en ferme aquacole, en Europe de l'Est et en Asie du Sud-Est et la plupart des poissons en vente proviennent d'Europe de l'Est.

La couleur argentée de P. anisitsi capte les reflets de l'éclairage brillant. Le haut et le bas de la nageoire caudale sont généralement rouges, tout comme les nageoires pelvienne et anale. La nageoire dorsale a également un soupçon de rouge. Sa caractéristique la plus distinctive est le pédoncule caudal, qui présente une forme de "croix" noire. Les mâles ont des nageoires rouges plus brillantes, tendant parfois vers le jaune. La femelle est plus large avec un ventre plus rond.

Le tétra de Buenos Aires :
Tétra de Buenos Aires (Hyphessobrycon anisitsi, Psalidodon anisitsi)
Un tétra de Buenos Aires mâle, espèce Hyphessobrycon (Psalidodon) anisitsi.

En forte demande parmi les aquariophiles du monde entier, leur grande popularité résulte à la fois de leur coloration attrayante et de leur facilité à être nourris. L'espèce a été importée en Europe au début des années 1920.

La possession de poissons en aquarium requiert une approche éthique et responsable pour respecter les animaux.
L'acquisition de poissons pour maintenance en aquarium ne doit pas se faire sur un coup de tête (achat impulsif). Il est essentiel de s'informer sur les besoins spécifiques des espèces (qualité eau, dimensions aquarium, comportement, alimentat). Seuls les poissons ayant des exigences similaires en matière de qualité d'eau devraient être maintenus ensemble dans un même aquarium.

Paramètres

Volume d'eau :
≥ 120 litres
 Température eau :
18 → 28 °C
 pH :
5,5 → 7,5
 Dureté GH :
1 → 25

Le tétra de Buenos Aires apprécie un climat subtropical mais demande de la place : un aquarium d'au moins 100 litres sera utile à son bien-être. L'eau ne nécessite pas des paramètres très compliqués, avec un pH de 5,5 à 7,6, une dureté totale GH de 1 à 25 et même la température peut évoluer (lentement) entre 18 à 28 °C. Autant dire que la popularité de cette espèce de Tétra de Buenos Aires ne risque pas de mollir avec une telle capacité d'adaptation.

L'habitat se trouve dans une gamme de biotopes variés, y compris les ruisseaux, les rivières, les lacs et les étangs, en zone lentique.

Comportement

Nombre d'animaux :
Grégaire (> 6)
 Niveau occupé :
Milieu + Fond

L'espèce P. anisitsi se développe bien dans un aquarium mis en place pour reproduire un biotope naturel. Le comportement et la compatibilité avec des cohabitants sont typiques du genre. Toujours l'élever en groupe de 6 spécimens au moins.

Alimentation

Facile à nourrir, le tétra de Buenos Aires accepte volontiers à peu près tout ce qui lui est offert. Il se nourrit de vers (vers de vase, vers blancs, tubifex...), crustacés, insectes et plantes. Et cela inclut les plantes aquatiques d'un aquarium. Le tétra de Buenos Aires appartient à la la liste des poissons qui mangent des plantes d'aquarium.

Reproduction

Type de reproduction :
Ovipare (ovulipare)
 Nombre d'oeufs :
1500 → 2500
 

L'espèce a un cycle et un mode de reproduction conforme au genre (et globalement des tétras) en respectant les paramètres et qualités d'eau. La présence de plantes flottantes facilite le succès reproductif avec cette espèce à forte tendance végétarienne.

En captivité, le frai a lieu parmi les plantes aquatiques qu'ils auront épargné et les oeufs éclosent généralement en 20 à 24 heures. Il est relativement fécond pour sa taille. Au cours d'un acte de frai, la femelle pond plus de 2000 oeufs.

Taxonomie de l'espèce

Le taxon valide complet avec auteur de cet animal est : Psalidodon anisitsi (Eigenmann, 1907). L'espèce a été classée à l'origine sous le protonyme Hemigrammus anisitsi par Eigenmann en 1907.
En français, l'espèce porte le nom vernaculaire ou normalisé (nom commun) de : Tétra de Buenos Aires.
En anglais, l'espèce est communément appelée : Buenos Aires tetra.

Classification taxonomique
Règne:Animalia
Phylum:Chordata
Classe:Actinopterygii
Ordre:Characiformes
Sous-Ordre:Characoidei
Famille:Characidae
Sous-famille:Acestrorhamphinae
[*] Genre:Psalidodon
Espèce:anisitsi
Nom scientifique:Psalidodon anisitsi
Descripteur:Eigenmann
Année de description:1907
Protonyme:Hemigrammus anisitsi
Synonymes:Hyphessobrycon anisitsi, Hemigrammus anisitsi, Hemigrammus caudovittatus, Hyphessobrycon erythrurus
Noms communs:(fr) Tétra de Buenos Aires
(en) Buenos Aires tetra
Origine géographique
Habitat naturel:Brésil, Paraguay, Argentine
Continent d'origine:Amérique du Sud
Abondance:Rare
Maintenance de P. anisitsi
Maintenance:facile
Pour aquariophile:débutant
Nombre d'individus:Grégaire (> 6)
Volume:120 litres
Taille:5,0 à 6,0 cm
pH:5,5 à 7,5
Dureté GH:1 à 25
Température:18 à 28 °C
Type de reproduction:Ovipare (ovulipare)
Couvée:1500 à 2500 oeufs
Espérance de vie:4 à 5 ans

[*] Une taxonomie scientifique avec classification plus développée existe dans le genre psalidodon du taxon psalidodon anisitsi.

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Suggestions d'espèces

Compléments utiles

Froese et Pauly (2017) rapportent que Hyphessobrycon anisitsi a été introduit aux Philippines en l'an 1974; on ne sait pas si l'espèce y est établie.

Xiong et coll. (2015), citant Li et al. (2007), rapportent que le tétra de Buenos Aires est présent en Chine. Cependant, ils signalent également que son statut est incertain.

Morphologiquement similaire à de nombreuses espèces d'Astyanax (incluses depuis 2020 avec H. anisitsi dans le genre Psalidodon) car il présente une tache humérale visible développée verticalement, une tache allongée sur le pédoncule caudal s'étendant jusqu'aux rayons médians de la nageoire caudale et la plupart des nageoires sont rouge vif à l'état vivant. Il peut être distingué de la plupart des autres Psalidodon par sa ligne latérale incomplète et sa nageoire anale à marge à peu près droite.

Page publiée le 18/10/2011 (mise à jour le 17/02/2025).