Gonadolibérine

Définition

La gonadolibérine (GnRH, Gonadotropin releasing hormone) désigne une hormone polypeptidique sécrétée par l'hypothalamus stimulant la synthèse des gonadostimulines par l'hypophyse. Elle est l'hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires.

L'existence de deux gonadolibérines distinctes, la FSH-RH et la LH-RH n'est pas avérée.

Schéma du rôle de la gonadolibérine GnRH :

Modèle schématique de l'action de la GnIH (RFRP) dans le cerveau et l'hypophyse. Les neurones GnIH (RFRP) du cerveau projettent leurs axones sur les neurones GnRH-I ainsi que sur l'éminence médiane (ME). Le récepteur GnIH (GnIH-R; GPR147) est exprimé sur les neurones GnRH-I ainsi que sur les gonadotropes. La GnIH peut ainsi inhiber la synthèse et la libération des gonadotrophines en inhibant l'activité des neurones GnRH-I ainsi qu'en inhibant directement le gonadotrope hypophysaire.

GnRH (hormone libératrice de la gonadotrophine)

L'hormone de libération de gonadotrophine (GnRH) est une hormone libérée par les neurones de l'hypothalamus dans le système des vaisseaux sanguins transportant vers l'hypophyse. C'est un décapeptide qui stimule la libération de gonadotrophines (hormone lutéinisante, LH et hormone folliculo-stimulante, FSH) par l'adénohypophyse.

Les corps des neurones sécrétant la GnRH sont situés principalement dans la partie médiale de la zone préoptique de l'hypothalamus antérieur et dans le noyau arqué (infundibuliforme), et leurs terminaisons nerveuses sont réparties en réseau vers l'éminence médiale adjacente à la tige pituitaire.

La GnRH est libérée de manière pulsatile, c'est-à-dire en alternant des périodes de sécrétion avec des périodes au cours desquelles l'hormone est détectée, bien que la période de production préovulatoire apparemment continue apparaisse.

Le modèle pulsatile de sécrétion de GnRH est essentiel dans la régulation du cycle sexuel féminin. La fréquence du pouls de l'hormone lutéinisante, qui reflète probablement la fréquence du pouls de la GnRH, est faible dans la phase lutéale et augmente jusqu'à un maximum dans la phase folliculaire et préovulatoire.

Le niveau de sécrétion de l'hormone de libération des gonadotrophines (GnRH) est régulé par la kisspeptine produite par les neurones de la kisspeptine, qui à leur tour sont régulés par le niveau de stéroïdes sexuels.

GnLH (hormone inhibitrice de la gonadotrophine)

✅ L'hormone inhibitrice de la gonadotrophine (GnIH) a été identifiée pour la première fois chez la caille japonaise comme un neuropeptide hypothalamique inhibiteur de la sécrétion de gonadotrophine. Des études ultérieures ont montré que la GnIH est présente dans le cerveau des oiseaux, y compris les oiseaux chanteurs, et des mammifères, y compris les humains.

L'hormone décapeptidique de libération des gonadotrophines (GnRH) est le principal facteur responsable du contrôle hypothalamique de la sécrétion de gonadotrophines. La GnRH a d'abord été isolée de mammifères, puis d'oiseaux et d'autres vertébrés. Les stéroïdes sexuels gonadiques et l'inhibine peuvent moduler la sécrétion de gonadotrophines. Cependant, aucun neuropeptide hypothalamique inhibiteur de la sécrétion de gonadotrophine n'était connu chez les vertébrés, bien que la dopamine ait été signalée comme inhibiteur de la sécrétion de gonadotrophine chez plusieurs groupes de poissons.

En 2000, il a été démontré qu'un neuropeptide hypothalamique non identifié auparavant inhibait la libération de gonadotrophines par l'hypophyse antérieure de caille cultivée et il a été nommé hormone inhibitrice des gonadotrophines (GnIH).

Bien qu'il soit maintenant connu que la GnIH et son récepteur sont également exprimés dans les gonades des oiseaux et des mammifères, y compris les humains, la découverte de la GnIH a été mise en évidence dans le cerveau de la caille et les progrès de la recherche sur la GnIH étudiant sa fonction dans le cerveau et l'hypophyse des oiseaux et des mammifères.

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