Lymphocytose

Définition

La lymphocytose est une maladie du sang qui se caractérise par une augmentation du nombre de lymphocytes. Il s'agit donc d'un cas particulier de leucocytose. la proportion normale de lymphocytes à l'intérieur du sang varie entre 20 à 40 % du total des globules blancs. Une proportion qui dépasse 40 % du nombre de lymphocytes sanguins, quantifiée en laboratoire d'analyse clinique, déterminerait une lymphocytose, et en retour, lorsque le chiffre était inférieur à 20 %, nous ferions face à une lymphopénie.

⛔ L'erreur est courante en aquariophilie de confondre lymphocytose et lymphocystose (orthographe) ! La maladie de type "gale du poisson" est une lymphocyStose, notamment chez le poisson rouge et la carpe.

La lymphocytose du sang :

Des lymphocytes multiples dans le frottis sanguin implique et indique une lymphocytose apparente (mais à l'étiologie non spécifiée).

Dans un sens plus large, une augmentation du nombre de lymphocytes dans d'autres fluides corporels (par exemple le liquide céphalorachidien) peut également être désignée de cette manière.

Diagnostique

La découverte d'une lymphocytose ne peut être diagnostiquée en hématologie qu'avec une prise de sang dans un laboratoire clinique, grâce à la formulation d'une numération globulaire complète qu'aujourd'hui, beaucoup sont entièrement automatisées.

On parle de lymphocytose, lorsque le nombre absolu de lymphocytes est supérieur à 4 500/mm³ mais que des valeurs de référence parfois plus élevées sont utilisées. Chez les enfants, la valeur susmentionnée des lymphocytes est supérieure à celle des adultes (bébés d'un an : 5–7 000/mm³) diagnostiqués comme tels uniquement lorsque le nombre est supérieur à 9 000/mm³.

Classification

Il existe deux types majeurs de lymphocytoses classées ainsi :

• la lymphocytose polyclonale : c'est celle produite, généralement, d'une manière compatible avec un processus inflammatoire et/ou infectieux;
• la lymphocytose monoclonale : elle reflète généralement une maladie proliférative, dans laquelle le nombre de lymphocytes augmente en raison d'un défaut intrinsèque de la population lymphoïde.

Syndromes mononucléaires

Les syndromes mononucléaires sont cliniquement caractérisés par de la fièvre et des lymphocytes atypiques dans le sang (ils doivent dépasser 10 % du total des lymphocytes pour être considérés comme significatifs). Les deux causes les plus courantes de mononucléose sont l'infection par le virus d'Epstein-Barr (EBV), détectée par un test d'anticorps hétérophile positif, et par une infection au cytomégalovirus (CMV) et d'autres qui sont généralement incluses comme causes de lymphocytose, étant ces toxoplasmose, par l'adénovirus, par le VIH, la brucellose, la rubéole, la varicelle, par le virus de l'herpès simplex, l'hépatite virale, la tuberculose, par le ricketsias ou le paludisme, qui donneraient tous un Monospot négatif, il faut donc faire un diagnostic différentiel entre ceux-ci, en tenant également compte des faux négatifs qui pourraient survenir avec la mononucléose infectieuse.

Leucémie lymphatique chronique

La leucémie lymphatique chronique est la cause la plus fréquente de lymphocytose avec un nombre de plus de 5 000 / mm³. Il s'agit du type de leucémie le plus courant chez les personnes âgées, avec une incidence plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Elle se manifeste par une prolifération clonale de lymphocytes B matures. Les signes et symptômes les plus fréquents sont la présence d'adénopathies généralisées, d'asthénie et de perte de poids. Des antécédents d'infections récurrentes, causées par l'immunosuppression que ces patients présentent habituellement, ne sont pas rares.

Médecine clinique

Une fois la numération sanguine qui indique une éventuelle leucocytose déterminée, faire répéter le test pour être sûr qu'il n'y a pas eu d'erreur dans l'échantillonnage ou dans le processus de quantification.

Différencier si la lymphocytose est due à un trouble bénin résultant d'une infection, généralement virale, ou d'un processus malin, pour lequel il est important d'effectuer un frottis sanguin périphérique pour voir les morphologies et la taille des globules blancs, être capable d'observer des lymphocytes atypiques ou ceux activés dans les syndromes mononucléaires et autres infections virales, ou ceux qui présentent des formes caractéristiques de certains lymphomes et autres syndromes lymphoprolifératifs, ou la présence de formes immatures, courantes dans la leucémie lymphoïde aiguë.

Nous pouvons compléter une exploration complète à la recherche de la symptomatologie des lymphadénomégalies, de la splénomégalie et de l'hépatomégalie. Les tests d'imagerie permettent également de suspecter une étiologie infectieuse ou tumorale telle que la radiographie pulmonaire et l'échographie abdominale. Si les soupçons étaient portés vers un diagnostic présumé d'infection, des tests sérologiques spécifiques seraient effectués pour détecter le virus de l'hépatite, du VIH, de l'EBV ou du CMV. Si les ganglions lymphatiques persistent pendant plus de huit semaines, il est conseillé d'effectuer une biopsie des ganglions affectés.

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