Glande de Bowman
Définition
La glande de Bowman est une glande de l'appareil olfactif des Tétrapodes qui sécrète un liquide muqueux à la surface de la muqueuse nasale permettant la dissolution des molécules odorantes. Elle est une glande séro-muqueuse de la cavité nasale. Elles accompagnent les glandes nasales.
Les cellules réceptrices olfactives ont de longs cils qui font saillie dans une couche de mucus sécrétée par les glandes de Bowman dans l'épithélium olfactif.
La glande de Bowman dans l'épithélium olfactif :
La glande de Bowman se situe en haut. L'épithélium olfactif, trouvé dans la cavité nasale, contient des cellules réceptrices olfactives, qui ont des extensions de cils spécialisées. Les cils piègent les molécules d'odeur lorsqu'ils passent à travers la surface épithéliale. Les informations sur les molécules sont ensuite transmises des récepteurs au bulbe olfactif dans le cerveau.
Explications
Les derniers éléments de l'épithélium sont les canaux de Bowman, qui s'étendent des glandes de Bowman dans la lamina propria à la surface apicale où le mucus formé par les glandes est évacué. Les glandes elles-mêmes se trouvent dans la lamina propria. Les canaux et les cellules glandulaires partagent certaines caractéristiques phénotypiques avec les cellules Sus, notamment une réactivité commune avec plusieurs MAb et une forte expression du cytochrome P450.
L'épithélium olfactif semble avoir un appareil glandulaire phylogénétiquement ancien qui humidifie sa surface. Comme ces glandes de Bowman sont nichées dans la lamina propria olfactive elle-même, les sécrétions semblent être suffisantes pour lier les odorants pour la chimioréception. L'organe voméronasal (ou VNO ou organe de Jacobson) des tétrapodes existants reçoit des sécrétions d'au moins l'une des deux sources glandulaires : les sécrétions des glandes septales nasales ventrales et de la glande de Harder. Chacune de ces glandes a été impliquée en tant que fournisseur de sécrétions de liaison aux odorants (ici, le terme odorant est utilisé pour désigner des stimuli chimiques que l'épithélium olfactif et/ou VNO peuvent détecter).
La morphologie de la lamina propria est considérablement plus complexe que celle de l'épithélium olfactif, et par conséquent les cellules qui composent cette région sont principalement identifiées à l'aide de marqueurs spécifiques. En conséquence, cellules muqueuses et séreuses, cellules pigmentaires, cellules acineuses et canalaires des glandes de Bowman, cellules endothéliales, cellules associées à l'inflammation et à l'immunité (neutrophiles, plasmocytes, monocytes, macrophages), cellules de Schwann, cellules épithéliales olfactives et cellules microvillaires, a été identifié.
Synonymes, antonymes
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