Autologue

Définition

Un tissu autologue est un tissu de cellules obtenu à partir du même individu, contrairement à hétérologue (avec deux individus). Par exemple, une autogreffe de moelle osseuse est une greffe autologue.

Culture de cellules souches autologues :

Les cellules souches autologues sont mise en culture puis redistribuées dans divers organes au même donneur.

Explications

Le sang autologue est un terme désignant le propre sang d'un individu. Dans les transfusions sanguines autologues, le propre sang du patient est collecté et réinjecté dans le corps.

Les thérapies autologues sont des produits "personnalisés et personnels" pour chaque patient. Une thérapie génique autologue ex vivo est conçue pour utiliser les propres cellules souches sanguines d'une personne et insérer dans ces cellules une copie de travail du gène manquant ou défectueux. En donnant ces cellules génétiquement corrigées au patient, il y a correction (définitive) des troubles génétiques avec un seul traitement.

✅ La transplantation/implantation de chondrocytes autologues associée à une matrice (MACT/MACI) est une nouvelle procédure opératoire utilisant une matrice de collagène ensemencée de cellules pour le traitement des défauts localisés du cartilage de pleine épaisseur.

Traitement allogénique ou autologue

Quelle est la différence entre un traitement allogénique et autologue ? Qu'il s'agisse d'un traitement par cellules souches, d'une greffe de moelle osseuse ou d'un autre type de thérapie cellulaire, allogénique signifie "d'une autre personne" tandis que autologue signifie "de soi-même".

Il existe deux types de greffe de cellules souches : autologue et allogénique. Les deux greffes commencent de la même manière, avec la récolte de cellules du corps du donneur. Ces cellules subissent une séparation, une préparation et, dans certains cas, une étape de croissance pour augmenter leur nombre (voir image ci-dessus). Une fois prêtes, ces cellules sont ensuite injectées ou infusées dans le corps du patient pour guérir une zone touchée ou traiter un problème médical.

Concernant les traitements allogéniques vs. autologues, c'est la source du donneur qui fait la différence :

• Dans le cas des traitements allogéniques, le donneur est une autre personne. Bien qu'il s'agisse souvent d'un membre de la famille ou d'un parent, il peut également s'agir d'un donneur génétiquement compatible de la population générale.
• Dans le cas des traitements autologues, le donneur est soi-même. Cela signifie que les cellules sont collectées auprès du patient, puis ré-administrées à la même personne dont elles proviennent.

Une allogreffe se produit lorsque les cellules d'un donneur sont prélevées sur une autre personne qui n'est pas le patient. La greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH) est l'exemple le plus courant d'une procédure de greffe allogénique, car elle implique l'utilisation de cellules souches prélevées chez une autre personne.

Les allogreffes de cellules souches peuvent également nécessiter des immunosuppresseurs, qui sont des médicaments qui réduisent la qualité du système immunitaire du corps. Aussi appelés médicaments anti-rejet, les immunosuppresseurs rendent le patient vulnérable aux infections et rendent les infections qu'ils deviennent plus difficiles à traiter. Les allogreffes de cellules souches sont également plus susceptibles d'être rejetées par le patient.

Une greffe autologue (autogreffe) consiste à prélever les cellules du donneur directement sur le patient. Cela signifie que les cellules à administrer sont à la fois collectées et données à la même personne. La maladie du greffon contre l'hôte (GvHD) est évitable avec une greffe de cellules souches autologues, car les cellules proviennent du propre corps du patient. Les cellules donneuses ne seront pas reconnues comme une entité étrangère, car elles proviennent de la même personne. De même, il est peu probable que le patient rejette les cellules transplantées, car elles sont les siennes.

Dans l'ensemble, cependant, les greffes de cellules souches autologues sont plus sûres que les greffes de cellules souches allogéniques. Premièrement, ils évitent d'avoir à trouver un donneur, et deuxièmement, ils font gagner un temps précieux. Ils réduisent également la probabilité d'effets secondaires.

Une situation dans laquelle les greffes autologues ne sont pas une bonne idée est lorsque le patient a un cancer. Dans ce cas, le risque de le retransmettre au patient est important. Si un patient s'est remis d'un cancer grâce à une intervention chirurgicale, une radiothérapie ou une chimiothérapie, la réadministration de ses cellules peut alors présenter un risque inacceptable. Dans ce cas, les cellules donneuses sont un meilleur choix.

À moins que la stratégie de traitement ne soit une thérapie génique, dans laquelle les gènes d'un patient sont modifiés avant de les réadministrer, il est également inapproprié d'utiliser une greffe de cellules souches autologue lorsque le patient a une maladie génétique.

En rapport avec "autologue"

• autogreffe

  

  L'autogreffe (autotransplantation ou autoplastie) est l'intervention chirurgicale dans laquelle le receveur et le donneur sont le même individu, c'est-à-dire...

• greffe

  

  Une greffe est l'implantation d'un tissu, d'un organe d'un individu donneur sur une autre partie de son corps ou sur un autre individu dit receveur.

• homogreffe

  

  Une homogreffe est une greffe d'un donneur de la même espèce que le receveur qui pourrait être ou non génétiquement identique.

• homologie

  

  L'homologie consiste à identifier un caractère commun, homologue à plusieurs êtres vivants, et qu'ils ont hérité de leur ancêtre commun.