Jellywatch : informations sur les méduses

Lorsque le site Jelly Watch, ou jellywatch.fr, sera à nouveau en ligne, cette unité de l'Observatoire Océanologique de Villefranche-sur-Mer donnera toutes les informations sur les mouvements de méduses en mer Méditerranée. Mais pour l'heure, le site semble indisponible, peut-être à cause d'une trop grande affluence suite à une émission matinale d'informations sur France 2.



Le programme JellyWatch consiste à suivre les déplacements des méduses méditerranéennes car, alors que les méduses sont une caractéristique naturelle de la mer Méditerranée, ces fleurs ressemblantes à de la gelé étaient présentes en de rares épisodes jusqu'à ces huit dernières années, lorsque les essaims massifs d'organismes gélatineux sont devenus un spectacle fréquent dans les eaux côtières.

On notera que le principe de suivi pourrait appliqué aux physalies en océan Atlantique.

Ces événements de bloom de méduses représentent une nuisance pour les nageurs, et dans le cas de certaines espèces peuvent devenir un danger réel pour la santé. Ces organisme marins sont considérés comme un ravageur par les pêcheurs, car ils obstruent les filets, éloignent le poisson et consomment les larves de poissons.


Ce tableau permet d'identifier des organismes "gélatineux" dans la mer Méditerranée, que ce soient des méduses, la physalie, les salpes (des tuniciers), etc. Les espèces nommées en oranges sont les animaux dangereux, urticants; mais ceux en blanc sont inoffensifs.

Ces dernières années, un certain nombre de systèmes de refroidissement industriels marins ont dû être mis temporairement hors d'usage car les conduites sous-marines ont été bouchées, obstruées, par les mdéuses. Les conséquences socio-économiques, tant directe (tourisme) et qu'indirecte (développement côtier, la pêche), sont donc tangibles. Du point de vue des écosystèmes, l'augmentation apparente et de la synchronie des épidémies de méduses à la fois occidentale et orientale des bassins de la Méditerranée sont l'envoi de signaux d'avertissement d'un déphasage potentiel de ses prédateurs naturels, certains poissons, au point qu'on pourrait aboutir à une "mer gélatineuse". Bien que la surpêche, la dégradation des habitats côtiers et le réchauffement climatique sont parmi les vecteurs les plus probables de cette augmentation des populations de méduses, les causes et mécanismes spécifiques ne sont pas bien identifiés, et le manque de données de référence rend difficile toute enquête complémentaire.

En conséquence, le "Jelly Programme" de surveillance a été mis en place pour recueillir les premières données de base en temps sur la fréquence et l'ampleur des épidémies de méduses dans la mer Méditerranée.

Il me semble que le site de surveillance des évènements méduses jellywatch.fr est revenu en ligne.

Pu*** de plagia elle m'ont frôlé en Espagne Je tient à préciser qu'un autre site existe (http://meduse.acri.fr/home/home.php) celui-ci recense les observation de méduse en mer Méditéranné. A noter que pour soigner une piqûre de méduse il faut appliquer sur la piqûre du sable mouillé et froter puis rincer à l'eau de mer

très interrescnet ces sites !

par contre, est ce que jellywatch fait un suivit des meduse en générale ou especes par especes ?

je savais pas qu'on trouvait de la carybdea en mediterrannée, sa reste une cubo-meduse, je suis rentrée dans une marsupialis en vacance et croyez moi, s'est à surveiller !

tetras a écrit:
je savais pas qu'on trouvait de la carybdea en mediterrannée, sa reste une cubo-meduse,

Celle-ci sont rare

en mediterranée ! en adriatique, il en a partout !

A propos des physalies qui sont évoquées en comparaison des méduses, voici les fiches des deux espèces existantes : Physalia utriculus en océan Indo-Pacifique et Physalia physalis, l'espèce qu'on trouve sur nos côtes européennes, en océan Atlantique surtout mais parfois en Méditerranée aussi.