Allèle mutant

Définition

Un allèle mutant est un allèle résultant d'une réplication incorrecte d'une partie d'un chromosome pendant la méiose. Il y a mutation du gène (mutation génétique), généralement récessif.

Les allèles mutant et sauvage :

Les allèles de type sauvage et mutants sont indiqués dans ce silençage spécifique de l'allèle par l'ARNis (ARN interférent synthétique).

L'allèle mutant (qui a muté) est souvent cause de maladie qui peut se transmettre à d'autres générations, sans pour autant s'exprimer. Certaines des mutations silencieuses se trouvent dans l'ADN entre les gènes, ou elles sont d'un type qui n'entraîne aucun changement significatif des acides aminés.

Explications

Le sort des allèles mutants individuels n'est jamais certain. La plupart sont éliminés par hasard. Dans certains cas, un allèle mutant peut augmenter en fréquence par hasard, puis les individus exprimant l'allèle peuvent être soumis à une sélection, positive ou négative. Par conséquent, pour n'importe quel gène, la fréquence d'un allèle mutant dans une population est déterminée par une combinaison de pression mutationnelle, de sélection et de hasard.

La variation nucléotidique (mutation) dans l'allèle mutant et son transcrit (ARNm) est indiquée par une case pleine. Le duplex d'ARNis ((ARN interférent synthétique)) doit être conçu de telle sorte qu'il puisse discriminer l'ARNm mutant portant la variation nucléotidique qui caractérise l'allèle mutant des allèles de type sauvage. Une fois l'ARNis et le RISC assemblés, le RISC résultant peut exercer un ARNi spécifique à l'allèle, c'est-à-dire que le RISC peut préférentiellement reconnaître et cliver les ARNm d'allèle mutant, mais pas les ARNm de type sauvage, diminuant ainsi le produit mutant pendant que le produit de type sauvage reste stable.

Différence entre allèle mutant et allèle sauvage

Il existe une différence entre allèle mutant et allèle sauvage. La plupart des populations sont polymorphes pour la plupart des traits phénotypiques, de la couleur de la fourrure au groupe sanguin. L'allèle qui code le phénotype le plus commun dans une population naturelle particulière est connu sous le nom d'allèle sauvage. Il est souvent désigné, en sténographie génétique, par "+". Toute forme de cet allèle autre que le type sauvage est connue comme une forme mutante de cet allèle.

Par exemples :

• les pingouins de type sauvage portent des "smokings" noir et blanc. Les mutants albinos semblent presque tout blanc.
• Les tigres de type sauvage ont une fourrure orange et des rayures noires. Une mutation empêche le dépôt du pigment orange/brun, et le résultat est un "tigre blanc" qui a encore des rayures sombres. Une mutation différente empêche la formation de mélanine (pigment brun) et le résultat est un tigre albinos.

Voir aussi un phénotype mutant, un allèle dominant et un allèle récessif.

⭐ Il a été démontré que l'élimination de l'allèle mutant unique à l'aide d'un petit ARN interférent synthétique (ARNis) peut sauver le phénotype anormal des cellules en culture.

En rapport avec "allèle mutant"

• allèle

  

  Un allèle est une forme alternative d'un gène (membre d'une paire) qui est situé à une position spécifique sur un chromosome spécifique.

• allèle dominant

  

  Un allèle dominant est l'allèle qui l'emporte sur l'allèle associé (dit récessif). Lorsque l'action génétique s'effectue en dominance complète, l'allèle...

• allèle récessif

  

  Un allèle récessif est un allèle dont le phénotype s'exprime uniquement lorsqu'un individu en possède deux copies (homozygote récessif).

• antiparallèle

  

  Un brin antiparallèle se dit des deux brins d'une molécule d'ADN caractérisés par leur sens opposé (l'extrémité 3′ de l'un des brins fait face à...