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Une bactérie dépendante de l'arsenic découverte dans un lac

Un biote dépend de l'arsenic !:

Un biote dépend de l'arsenic ! Une bactérie de la famille des Halomonadaceae exploite en effet l'arsenic qui se substitue au phosphore.

Lorsque la vie dépend d'éléments organiques, ils sont généralement 4 principaux, notion étendue à 6; mais dans ce cas, la NASA américaine dévoile un organisme découvert en Californie qui remplace l'assimilation du phosphore par un élément habituellement toxique : l'arsenic. C'est ainsi une remise en cause des recherches de vie extra-terrestre qui démarre.

Des bactéries vivent grâce à l'arsenic
Certaines bactéries découvertes en 2010 réussissent à vivre grâce à la présence d'arsenic dans leur environnement.

Effectivement, cette nouvelle connaissance promet de bouleverser la recherche de vie extraterrestre car il n'avait pas été envisagé cette possibilité de vivre depuis l'un des 6 éléments classique de la vie biotique. Cette bactérie a été découverte au fond du lac Mono, en Californie.

Cet être vivant primitif est non seulement susceptible de survivre à l'arsenic, mais il en incorpore également certaines composantes dans son ADN et dans ses cellules ! Cette découverte invite les biologistes et microbiologistes à réviser les éléments de base nécessaires au développement de la vie, qui étaient jusqu'à ce jour le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le phosphore, le soufre (découverte récente en fin du 20ème siècle dans des fosses abyssales).

C'est grâce à un sédiment comprenant essentiellement de l'arsenic et une très faible présence de phosphore qui, prélevé dans le lac californien, a permis le constat du développement d'une bactérie connue de se développer dans ce milieu a priori hostile.

Tout semble parti d'une discussion il y a quelques années entre trois scientifiques sur la possibilité que des formes de vie différentes, mues par des lois biologiques inédites, puissent exister sur Terre.

Felisa Wolfe-Simon, chercheuse en astrobiologie à l'USGS, l'Institut de géophysique américain, Ariel Anbar, de l'Université de l'Arizona (sud-ouest) et un troisième scientifique, Paul Davies, avaient ensuite publié en 2009 des travaux émettant l'hypothèse que l'arsenic puissent se substituer au phosphore (dont il est proche sur la tableau périodique des éléments) dans des formes précoces de vie sur Terre.

Felisa Wolfe-Simon est alors partie expérimenter la théorie au Lac Mono, en Californie, qui présente des taux élevés de sel et d'arsenic, où elle a prélevé des sédiments.

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Article publié le 02/12/2010 par les Auteurs AquaPortail (mis à jour le 01/05/2020).