Amphiblastula

Définition

Une amphiblastula est une blastula de spongiaires, de forme ovoïde et dont les cellules ciliées de la moitié antérieure permettent la nage jusqu'au support de fixation et formeront l'endoderme. La moitié postérieure non ciliée donnera l'ectoderme.

Tous les types de larves d'éponges :

Les types de larves d'éponges sont : (a) calciblastula; (b) pseudoblastula; (c) amphiblastula; (d) disphaerula; (e) hoplitomella; (f) parenchymella de Poecilosclerida; (g) parenchymella d'Haplosclerida; (h) trichimella; (i) cinctoblastula. Légende des illustrations : ap = pôle antérieur, bm = membrane basale, cc = chambre des choanocytes larvaires, ci = cellules ciliées, cr = cellules avec cristalloïdes intranucléaires, crc = cellules croisées, fc = chambre flagellée, mc = cellules maternelles, ic = chambre interne, ilc = cellules internes larvaires, mcc = cellules multiciliaires, pi = pinacoderme larvaire, pp = pôle postérieur, s = spicules larvaires, sb = bactéries symbiotiques.

Explications

Par exemple, les amphiblastulas de Paraleucilla magna, après avoir été libérées, sortent de l'épithélium accessoire par une ouverture entre les cellules épithéliales de trophocytes des larves et les choanocytes de la chambre des choanocytes.

Le processus d'inversion observé au cours du développement des espèces de Calcaronea (Calcarea, Porifera) est un événement unique et remarquable chez les métazoaires. Cependant, peu d'études ont porté sur l'embryogenèse des espèces de Calcaronea ou sur l'ultrastructure de leur larve et de son épithélium accessoire, la membrane dite placentaire. En utilisant la microscopie optique et électronique, l'embryogenèse et l'ultrastructure de l'amphiblastula de la porifère Paraleucilla magna a permis d'observer que le clivage chez cette espèce est typique de Calcaronea.

Le clivage conduit à la formation d'une stomoblastula, qui s'inverse dans le mésohyle. Dans le même temps, l'épithélium accessoire (parfois appelé épithélium trophocytaire épilarvaire) s'élève, isolant et nourrissant la larve précoce.

L'amphiblastula est formée d'un épithélium composé de cellules ciliées, de cellules granuleuses et de cellules croisées, ces dernières persistant même après la libération des larves. Certaines cellules et bactéries amiboïdes (bactéries symbiotiques) en dégénérescence ont été trouvées dans la cavité larvaire, contribuant peut-être à la nutrition des larves. Il est possible que les cellules croisées soient des précurseurs de la lignée des cellules germinales et la transmission verticale des bactéries trouvées dans la larve.

⭐ Chez Paraleucilla magna, une coupe transversale d'une amphiblastula précoce montre qu'elle est composée de cellules granuleuses, de cellules ciliées et de cellules transversales, à l'équateur de la larve, avant le contact avec les cellules de l'épithélium accessoire. À ce stade, la cavité larvaire contient des amibocytes microgranulaires maternels (chambre des choanocytes). Les cellules granulaires de la larve en cours de maturation sont entrées en contact avec l'épithélium accessoire. Quelques amibocytes macrogranulaires maternels sont alors observés dans la cavité larvaire (cellules ciliées). L'amphiblastula tardive est plus grande que les précédentes, présentant une cavité larvaire plus large et est toujours en contact avec l'épithélium accessoire.

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