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Cinq plantes aquatiques bannies des aquariums et interdites

Le gouvernement britannique a annoncé que cinq plantes aquatiques couramment commercialisées en aquariophilie doivent être interdites au Royaume-Uni:

Prenant effet à partir du mois d'avril 2014, la fougère aquatique ou fougère d'eau Azolla caroliniana, la plume de perroquet Myriophyllum aquaticum, l'ombelle flottante Hydrocotyle vulgaris, la primevère d'eau Ludwigia repens et l'orpin des marais australien Crassula helmsii, seront toutes illégales de commerce au Royaume-Uni.

Continuer à vendre ces espèces au-delà de cette date sera passible d'une amende pouvant aller jusqu'à environ cinq mille euros, et potentiellement une période de six mois d'emprisonnement.

En 2016, cette interdiction a été étendue à toute l'Europe.

Myriophyllum aquaticum est une plante aquatique interdite au Royaume-Uni
Le Myriophylle aquatique, ou plume de Perroquet, de l'espèce Myriophyllum aquaticum est une des cinq plantes aquatiques interdites.

Ce n'est qu'une petite surprise que les espèces ci-dessus ont finalement été retirées de la vente en aquariophilie, car toutes ont été reconnues pour être problématiques, invasives, depuis de nombreuses années. Toutes ces plantes aquatiques ont été signalées à étouffer les cours d'eau à différents points du pays (Angleterre et Pays de Galles surtout), laissant aux organismes de bienfaisance écologiques et des travailleurs de l'environnement s'occuper de limiter la prolifération de ces espèces d'aquarium dans les rivières, les étangs et les canaux.

Au total, le coût des espèces envahissantes non indigènes au Royaume-Uni représente un coût stupéfiant de 1,7 milliards de livres sterling par an (presque 2 milliards d'euros). Dans cet esprit, il est probable que peu de gens seront tristes de voir ces cinq espèces supprimées de tout commerce aquariophile.

Le problème des espèces envahissantes non indigènes n'a cessé d'augmenter. Une enquête récente a révélé qu'il y avait près de 1 800 plantes non indigènes ayant trouvé de nouvelles possibilités de biotope sur les côtes britanniques.

Les dommages que ces plantes peuvent apporter sont énormes. Il y a l'appauvrissement en oxygène de l'eau, ainsi qu'un manque d'effet protecteur contre la lumière solaire sous l'eau, ce qui peut avoir une incidence sur la vie des poissons.

L'organisme anglais "OATA" a conseillé de limiter la vente puis d'interdire la détention de ces plantes pendant au moins une décennie, et continue de publier des affiches consultatives pour l'élimination des plantes aquatiques invasives. Cependant, il semble que les discours "trop protectionnistes" de mises en garde n'avaient généralement pas reçus d'écho en raison du l'aspect antipathique de ces interdictions, si bien que le problème a continué à se propager dans l'environnement.

En l'occurrence, il semblerait que le ministère de l'écologie ait finalement craqué, et que des mesures plus drastiques ont été prises.

Nous saisissons cette occasion pour rappeler aux aquariophiles et "jardiniers" de bassin que toute personne possédant ces plantes (au Royaume-Uni) a l'obligation de ne pas déposer la moindre plante aquatique non-indigène dans les voies navigables publiques, car cela va entraîner des poursuites en vertu de la Loi sur la faune et la Campagne de 1981.

L'interdiction est différée jusqu'en 2014 au Royaume-Uni pour permettre aux détaillants de faire face aux actions existantes, et proposer des alternatives à la source.

L'Europe s'est ensuite alignée sur cette interdiction.

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Article publié le 19/07/2013 par les Auteurs AquaPortail (mis à jour le 10/02/2025).