La biologie écrite par des humains, sans IA générative

Le parasite du point blanc contient une bactérie symbiotique

La maladie du point blanc chez les poissons serait associée à une bactérie symbiotique:

Dans une revue sur la microbiologie appliquée et de l'environnement, des chercheurs de Chine et des États-Unis ont découvert la présence de bactéries symbiotiques qui vivent dans le protozoaire responsable de la maladie des points blancs, ichthyophthirius ou ick sur un poisson.

Cette association en symbiose pourrait expliquer la nature de certains traitements, en supprimant la bactérie responsable de l'apport énergétique de la maladie. L'action de microbicides et antibactériens pourrait devenir une solution envers le pathogène.

Une maladie du point blanc sur un poisson avec une bactérie
Ce poisson est atteint par la maladie du point blanc associé à une bactérie.

La maladie sur un poisson dont on constate une sorte de saupoudrage blanc est scientifiquement (en aquarium d'eau douce surtout) Ichthyophthirius multifiliis mais qu'on connaît mieux sous l'appellation plus populaire de maladie du point blanc.

Cette découverte d'une bactérie symbiotique travaillant en symbiose avec le parasite pourrait ouvrir de nouvelles pistes pour traiter la maladie. En utilisant le séquençage complet du génome, Harry Dickerson et ses coauteurs de l'équipe de recherche ont trouvé la présence de trois classes de bactéries associées aux protozoaires : Alphaproteobacteria (Rickettsiales), Sphingobacteria, et Flavobacterium columnare.

La présence des deux premiers comme endosymbiotes (voir la théorie de l'endosymbiose et une bactérie endosymbiotique) note que ces bactéries vivent dans le cytoplasme des protozoaires : cela a été confirmé par microscopie, tandis que le Flavobacterium est pensé pour respecter les protozoaires par l'association avec les cils (franges).

Bien que la relation physiologique entre les endosymbiotes et les protozoaires n'est pas comprise dans l'ensemble de son mécanisme biologique (ou microbiologique), les chercheurs travaillent à élucider cela et tentent de savoir si le protozoaire resterait infectieux lors de la dépose ou l'inactivation des endosymbiotes.

Ils espèrent que leurs résultats permettent prochainement de meilleurs traitements sur l'ichtio, mais cela reste à être développé.

Autres articles

Article publié le 18/05/2011 par les Auteurs AquaPortail (mis à jour le 21/04/2020).