Lamellibranche

Définition

Les lamellibranches forment la classe Lamellibranchiata de mollusques bivalves (huîtres, moules...) dont le corps est bilatéralement symétrique, comprimé et enfermé dans le manteau et qui forme une coquille dont les parties droite et gauche sont reliées par un charnière sur le dos de l'animal.

Les coquilles Saint-Jacques sont des lamellibranches :

Les lamellibranches sont un groupe important de mollusques bivalves familier à tous grâce aux nombreux coquillages qui jonchent les plages ou servis comme fruits de mer. Ici, des coquilles Saint-Jacques.

Explications

Un lamellibranche est membre des anciennes classes de bivalves Lamellibranchiata et Pelecypoda, les pélécypodes. Les espèces sont des filtreurs, utilisant leurs branchies pour capturer les particules alimentaires (phytoplancton). Les scrobiculaires et les anisomyaires sont des lamellibranches. Que ce soit en eau douce ou en eau de mer, le groupe comprend les acéphales : palourdes, pétoncles, coques, moules, huîtres, etc.

Les lamellibranches (Unionidés), filtreurs de particules en suspension dans l'eau, se différencient ainsi des protobranches qui se nourrissent d'une manière différente, en raclant les détritus du fond marin, et cela peut être le mode d'alimentation d'origine utilisé par tous les bivalves avant que les branchies ne soient adaptées pour l'alimentation par filtre. Chez les lamellibranches, l'eau est aspirée dans la coquille à partir de la surface ventrale postérieure de l'animal, passe vers le haut à travers les branchies et double pour être expulsée juste au-dessus de la prise. Les branchies sont des lamelles brianchiales (lamelles branchiales).

La structure lamellibranche peut être qualifiée en outre de filibranche, pseudolamellibranche ou eulamellibranche :

• Chez les filibranches, les filaments ne sont que faiblement unis par les cils, et souvent la cténidie (branchie modifiée) conserve un mécanisme de tri inhérent.
• Chez les pseudolamellibranches, la cténidie, les filaments et les lamelles sont plus solidement unis, et un mécanisme de tri inhérent existe encore dans certains.
• Chez les eulamellibranches, la ctenidie, les filaments et les lamelles sont étroitement unis, la fonction de sélection est perdue et la structure des branchies varie considérablement.

En haute mer, la modification de la cténidie du lamellibranche a permis l'adoption du régime alimentaire carnivore (zooplancton au lieu de phytoplancton).

Anisomyaire

Un anisomyaire est un bivalve marin d'un ordre de mollusques lamellibranches (Anisomyaria) dont les muscles adducteurs sont formés de lamelles distinctes. Ces muscles reliant les valves sont de taille différente. Les moules ou les scrobiculaires sont des anisomyaires, par opposition à un isomyaire qui a deux muscles de valve -adducteurs- de même taille.

Planche descriptive des anisomyaires Anisomyaria :

Anisomyaria, dans certaines classifications, est un ordre de Lamellibranchia comprenant des mollusques bivalves ayant le muscle adducteur antérieur très développé et le muscle postérieur peu développé. (2) Coupe transversale : deux valves coquillières reliées par la charnière ligamentaire, muscle adducteur antérieur plus petit que le postérieur. (3) Vue latérale : les lamelles branchiales, les muscles adducteurs inégaux, le pied et le byssus avec ses filaments sont bien visibles. (4) Charnière en coquille avec de nombreuses dents égales (taxodonte).

Dans certaines classifications, Anisomyaria est un groupe de mollusques pélécypodes, ou Acephala, tenant une position intermédiaire entre le Monomyaria, ou ceux qui n'ont qu'un muscle adducteur, et le Dimyaria, ou ceux qui en ont deux, le nombre normal, complètement développés.

Dans son ouvrage de 1935, Handbuch der systematischen Weichtierkunde (Manuel de malacologie systématique), Johannes Thiele a introduit une taxonomie des mollusques basée sur les travaux de 1909 de Cossmann et Peyrot. Le système de Thiele divisait les bivalves en trois ordres :

• Taxodonta se composait de formes qui avaient une dentition taxodonte, avec une série de petites dents parallèles perpendiculaires à la ligne de charnière.
• Anisomyaria consistait en des formes qui avaient soit un seul muscle adducteur, soit un muscle adducteur beaucoup plus petit que l'autre.
• Eulamellibranchiata se composait de formes avec des branchies cténidiennes. Eulamellibranchiata a ensuite été divisé en quatre sous-ordres : Schizodonta, Heterodonta, Adapedonta et Anomalodesmata.

L'examen des structures labiales de 36 espèces appartenant à 24 genres d'Anisomyaires démontre qu'une véritable hypertrophie ne se trouve que dans les familles Pectinidae, Spondylidae (spondyles) et Limidae. Les Propeamussidae n'ont pas de larges lèvres, ce qui justifie leur séparation d'avec les Pectinidés. L'observation de matériel vivant conduit à penser que les lèvres élargies servent de crible (tamis) pour la nourriture plutôt que d'entonnoir de récolte de la nourriture.

En rapport avec "lamellibranche"

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